ture voluptueuse, la lecture de connaisseur qu’elle suppose.
Donc, après des considérations (tout de même un peu modestes) sur l’églogue et l’élégie en France, l’auteur détaille ce qui lui plait dans les poésies et ce qu’il n’y aime pas. Les pièces qu’il préfère, ce sont : le Pressentiment, l’Inquiénule, le Billet, la Séparation, le Souvenir, les Deux Amours, les Deux Amitiés, 7 Orage, et trois des quatre élégies A Délie. S’il admire moins Philis que le Retour aux Champs, c’est qu’il y règne à la fois une obscurité et une espèce de naïveté recherchée » ; et il reproche à beaucoup de morceaux d’être parfois obscurs, soit dans leur style, soit dans leur fonds même. Il lui plairait aussi que les élégies fussent disposées pour former un petit roman, qui cât son commencement et sa fin : « Les pièces, dit-il, qui paraissent presque toutes avoir été inspirées par un même sentiment, n’ont cependant aucune suite entre elles ; un raccommodement précède une rupture, et, à des plaintes sur l’infidélité d’Olivier succède un éloge de sa fidélité. » D’ailleurs, Ancelot cite beaucoup de vers émouvants ou beaux, et notamment le fameux