en 1856 (1). Hélas ! elle ne dispose que d’un vocabulaire restreint et elle s’en sert mal, car à chaque instant clle abuse des mots le plus innocemment du monde, parfois de la syntaxe. De plus, elle ne craint guère los lieux communs, et c’est souvent par la rhetorique la plus fatiguée qu’elle croit rendre la violence de son sentiment ; que voulezvous
? on ne lui a jamais dit, elle ne sait
pas ; elle ne connait guère que ses contemporains, l’Almanach des Muses, Millevoye, Mme Dufrénoy ; et, dans ses premières poésies surtout, que d’élégances démodées, que d’ornements décolorés, que de fleurs fanées, que d’alarmes, de larmes, de charmes, de fers, de colombes, de tourterelles ! Ses fers jamais n’en traveront mes pas ! (2) Son pied ne presse plus le seuil de na demcuro. (3) Mon reproche jamais n’éveilla ses alarmes. (4) Mais tout à coup, au milieu de ces grâces (1) Lettre à Léonide Allard, juillet 1856 (Pougin, page 360).
(2) II, 282. (3) 1, 114.
(4) 1, 115.