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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

Me Valmore n’était pas sans déplorer l’incurable désordre et la légèreté de son amie. Le 14 juillet 1839, par exemple, c’est bien avec un peu d’agacement qu’elle écrit à son mari :

« Caroline est repartie. Sais-tu sur quoi elle comple pour faire de l’argent ? Sur des articles de journaux et ses nouvelles que je dois corriger. Quelle enfant ! Je suis très embarassée sans mes deux cents francs qu’elle a emportés comme unpaquel de Bombons (sic)…

>> Ou bien, le 22 janvier 1840 : « Caroline est partie ce matin après avoir manqué sa place hier soir, et nous avons presque passé la nuit. Avec cela je fais la cuisine et l’appartement (1), très bien, je l’assure, sans trop me vanter, mais Carolinc nous a doublement occupés. Enfin elle nous a fait du bien, je ne dois pas me plaindre de lui en rendre un peu ; mais elle est si injuste, si extravaguante (sic) dans ses suppositions envers Mme Bertaud, aussi pure dans lout cela qu’Inès et moi-même ! et j’ai eu bien du mal à ne pas me fàcher… >> (1) M** Branchu, qui habitait Orléans, étant venue passer quelque temps à Paris, était descendue chez Marceline.