pour ta sincère Marceline. Ils sont inexplicables, ces hommes ! N’étail-ce point comme un espèce d’hommage qu’il te rendait, à toi qu’il a trop outragée pour oser te dire encore qu’il t’aime, car il t’aime toujours, mon pauvre Ange, el n’a aimé – horreur ! que la fortunc de celle à qui il a donné son nom. Du resto, il m’a dit, à son dernier voyage, qu’il mourait d’ennui à Grenoble, el qu’il fallait qu’il allât se fixer à Paris. J’ai cru d’abord ce projet impraticable et en l’air, mais tu vois qu’il l’a exécuté. » PY
« 6 janvier 1835. Nous pouvons nous
regarder peut-être avec la même compassion : on nous a joliment arrangées !… » « 29 mai 1839. – Je la garderai toujours (ta lettre) comme celles des tiennes où il n’y a pas
de secret que tu m’ordonnerais de brûler. Pour celles-là seules j’en ferais le sacrifice, cntends-tu, mon amie, afin que moi scule connaisse au monde les tristesses de ton cœur pur comme un cœur d’enfant… >> « 9 octobre 1840. —… Pour la confiance intime, Caroline, elle ne peut me surprendre : la source d’amour n’est pas tarie en toi, néc pour aimer et pour l’être (1). Les déceptions ct les chagrins n’effacent ni l’image, ni le feu qui (1) Caroline avait alors cinquante-huit ou soixante ans.