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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

quin). On dirait que c’est de la démence et rien de pareil n’est arrivé. Qu’en dis-tu ? J’ai remis fidèlement ta lettre, qui est bien, au contraire, ce que j’ai lu de plus digne, de plus convenant, de plus simple el de plus spirituel… Dis-moi si celte folle s’avise encore de t’écrire. » « 18 décembre 1844. —… M. Pierquin est venu deux fois, récemment, en passant à Paris pour aller à Bruxelles. La santé est tout à fait rétablie. Je ne sais vraiment pourquoi il revient toujours, si ce n’est pas pour avoir de les nouvelles, car il voit bien, trop peut-être, à quel point il m’est impossible de le recevoir comme autrefois… >>

Caroline Branchu mourut à Passy, lo 14 octobre 1850. Elle avait témoigné le désir qu’Alexis Dupond, dont elle avait jadis protégé les débuts, chantàt l’o Salutaris de Gossec à la messe de mort que l’on dirait pour elle. Hélas ! la liturgie ne permet point que l’on chante O Salutaris dans une messc de Requiem. Mais la pauvre tête légère l’avait oublié… Cinq mois après la mort de Caroline Branchu, Marceline apprit celle de H. de