Page:Boullault - Le fantôme vivant, ou Les Napolitains, 1801.djvu/15

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sérieuse que suivrait selon toute apparence un combat singulier. L'amour, que lui inspirait son époux lui fit envisager le danger, peut-être plus imminent qu'il n'était ; et dès lors, elle ne songea plus qu'à le détourner. Fermer la porte au comte de Mainfredi, fut d'abord la première idée qu'elle conçut à cet égard ; cependant elle faisait réflexion que cette mesure ne l'empêcherait pas d'être le sujet de la médisance d'un homme qui voudrait sûrement se venger du parti que l’on prendrait envers lui, si ce parti, blessait son orgueil, et sa vanité.

M. de Corvero était dans cette pénible alternative, lorsqu’on