Page:Boullault - Le fantôme vivant, ou Les Napolitains, 1801.djvu/16

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lui rapporta que Mainfredi se vantait hautement de son triomphe. Ce n'était plus de la médisance, c'était de la calomnie. Cette circonstance mit un terme à son irrésolution ; la fierté de son caractère ne put supporter la conduite de Mainfredi. Elle se crut humiliée ; et dès lors la vengeance entra dans son cœur. Elle résolut d'infliger à son calomniateur une punition terrible ; le plus grand secret déroba ses desseins à tous ceux qui l'approchaient, même à son mari. Le moyen qu'elle employait pour se venger était violent ; mais elle n'en voyait point d'autre. Son valet-de-chambre fut chargé de l'exécution ; il choisit six