Page:Boullault - Le fantôme vivant, ou Les Napolitains, 1801.djvu/20

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que le comte de Mainfredi qu'ils avaient déjà mis dans un large sac, pour le porter à la rivière : aussitôt il s'empresse de le rendre à la liberté. Le premier usage qu'en fit Mainfredi, fut de témoigner toute sa reconnaissance au généreux inconnu qui venait, disait-il, de l'arracher des mains des infidèles. Il ne put s'empêcher de rire de l'aventure : le danger était passé. Que je puisse connaître, ajoutât-il ensuite, mon libérateur ?
— Lorédo est mon nom, répondit le jeune militaire.
— Eh bien ! repartit Mainfredi, Lorédo doit être désormais mon ami intime : dès ce moment, il peut disposer de ma fortune, de mon crédit et de ma personne.