Page:Boullault - Le fantôme vivant, ou Les Napolitains, 1801.djvu/21

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Je suis trop heureux, Monsieur, d'avoir sauvé les jours d'un galant homme. Je n'exige pour récompense d'une action, qui eût été la vôtre en pareil cas, je n'exige, dit Lorédo, que votre amitié.
— Elle vous est acquise sans retour ; le comte de Mainfredi vous la doit.
— Le comte de Mainfredi ! ce nom ne m'est point inconnu.
— Je le crois aisément, car c'est ma réputation trop brillante qui me vaut l'aventure dont, sans vous, mon cher Lorédo, j'étais infailliblement victime ; on envie le crédit dont je jouis à la cour, et l'on est jaloux de l'empire que j'ai sur les belles : c'est quelqu'ambitieux politique, ou