Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 10.djvu/67

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Ix^ PRJSFATIQ, C l p~ n29. dovicus Transmarinà&Certè Otho magnus Me fmperator^> Latine nesciebat otite mortem • Edith» conjugis quod posteà emendare sategit inJîUo. Soliferè Clerici tune erant Utterati. SchoUe duplices alùe in Cathedralibus Ecclesiis, alite in Afonastcriis ubi etiam Clerici erudiebantur. Mobiles autem vix nisi ex ambitione scholas frcquentnhant. Inde Rathcritis in part. 1 de contemptu Canonum Pone quemlibe.t Nobilium scholis tradi quod utique hodie magis atnbitn videtur Episcopandi quàin cupiditate Domino mililandi i-eeo j>es unus superbia», patruin Si9 scilicet data voluntas. G0 Lnudandi Patres Convilii S. Basoli, qui Arnulfum ad deligcndos sibi yw judircs indiixerunt. Sic mini J fiallicanos Pnesidvs moptime se Gxtt mlcrunt sicque imitando consectatt ittnt anliquuni murent, qui < pravincialintn (C^unciliurum judi- ( no Fpisropos jurmittit proinde s sic proharunt se ctliortus ci rrutrirnr- 1 dis spe et consiliis Pa/mrurn, qui 1 r<)/< ~<ï/ï/ jrtrrr arruptro silri prirrras 1 nujusrnodi juduiorunt actiunes. C Similiter ferè peritos juris Cano- ï nici et Ecclesiasticœ disciplinée 1 prtebucrunt se guidant Episcopi s anno 1007 (hto Bcllilocensc «] apud Luccas Cœtobium est condi- tj tum. Absuluta ntytipe cùm /uùset <] fmjus loci Basifica ffugvneni n Jrdiicpiscupum dd eam dedican- s< dam imitant FnlcQ Nerra. Ne- d gavit Pnesid se idfacturum. Ille, ut erat /ivo.r, currï nnineribus Jo~ <n hannem Papa m convenu, ab eo- d que un uni è Cardinalibus, Petrum u nom i ne J obtinuit y qui Bajfilicam n constrrarct. Indigna nter id tulcre ra liallicatù Prœsules, rati dicrcer n sani Episcopi auctoritati hoc in vi re fieri injuriant rt sic Gallica- r€ è s’empressa de réparer depuis dans son >4Hs. Les Clercs étoient presque tes seuls n alorS-qiii fussent lettrés. Il y avoit deux à sortes d’elles, les unes dans les Cathéè draies, les autres dans tes Monastères où les Clercs étoient instruits aussi. Quant aux Nobles, l’ambition seule les portoit à fréquenter les écoles. C’est pourquoi Rathier, dans la I part. du c mépris des Canons, dit Supposé, que quelque Noble soit envoyé aux écoles, ce qui certainement se fait aujourd’hui sous nos yeux, plutôt pour ’briguer PEpiscopat } que dans la vue du service de Dieu ; voici un pied de P orgueil, la vanité des pères. i 6° On doit louer les Peres du Concile de S. Basle, d’avoir engagé Arnoul à { choisir lui-même ses juges. Car par là ils firent très-bien voir qu’ils étoienÇ Evéques François ;. et en cela ils imitercnt et suivirent l’ancien usage, qui soumet les Evéques au jugement des Conciles provinciaux par conséquent ils prouverent par là. qu’ils étoient bien éloigués^ck^tomenter l’espérance et les desseins des Papes, qui vouloient déjà s’arroger ces sortes de jugemens en premiere instance. De même à peu près, l’aimée que le Monastère de Beaulieu, près de Loches, fut bâti, c’est-à-dire en 1007, quelques Evéques se montrèrent instruits du droit Canonique et de la discipline Ecclésiastique. Car la Basilique de ce lieu étant achevée, Foulques Kerra invita l’Archevêque Hugues àt la dédier. Le Prélat ayant répondu qu’il n’en feroit rien ; celui-là, comme il étoit fier, s’adressa avec des présens au Pape Jean, dont il obtint un des Cardinaux, nommé Pierre, pour faire cette dtxlioaœ. Les Evèques François furent indignés d’un pareil procédé, qu’ils regardèrent comme une injuste entreprise sur l’autorité de l’Eveque diocésain ; et de cette façon ils maintinrent les libertés Gallicanes. Ces mêmes libertés furent aussi défendues vigoureusement l’an 1025, par les Pères du Concile d’Anse ; dans lequel,