Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 11.djvu/372

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EXTRAIT OELA CHRONIQUE MS- DE NORMANDIE : 335


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A et merveilleusement estoit bon chevallier et preux. Geste chose ainsi advenue, le Roy fut tantost relevé et si comme cil s’en cuidoit retourner son cheval fu occis du sire de Chtttflbn soubs lui, et ht après par k fouBé* des chevaulx. Quant le Roy fut relevé si lui crût le cuer et moult hardiement «près se combaty et tellement que pour set gens il m yak riens faire que tousjours il ne feust ou fort des batailles. Là eut gras» fais d’armes : et moult crioit chascun son enseigne. Les François crioient, mon joye : le Duc et ses gens, Dieu aye Neel crioit, saint Sauveur au Viconte Renoulf de Bessin saint Sevt r et les aultres («) chascun ton cry, Ung Chevallier de Bessin y avoit nommé Hamon qui seigneur estoit de Thorigny (b) de Bersy et de Creully et crioit Saint Amant qui parmi toutes les batailles vint aborder au Roy de France. Mais baUlaument le Roy le g receut, et se combati à lui et finablement Hamon fu oeds des gens du Roy. Quant Raoul ot veu assembler les deux osts, et il vit que temps fut lui et ses gens se férirent es battaiUes, et moult y firent de grans fais d’ar- ( mes. le Duc Guillaume le Bastart alloit parmi les presses, demandant Arnoul «le Bessin et si comme il lui fut monstre il baissa sa’ lance. Sy avoit emprès Renoulf ung escuier nommé Hardre nepveu Grimont né de Bessin, qui vit le Duc venir : si s’avança pour aler contre lui et le Duc adresse à lui, et le fiert au dessoubs du menton, tellement qui lui fist passer la lance parmi la gorge, et chéit mort. Quant Renoulf vit ce, si ot paour, et se commença à défuir et demander où Neel estoit car Guillaume assailloit Iwudement et tuoit ses gens devant lui et lors se mist à fuir et Guillaume après. Quant Neel et ses gens qui se combattoient aux FranC çois, virent fuir Renoulf de Belsin et Grimont du Plesseis et que François se resbaudissoient si se commencèrent à descoufire et eux retraire. Toutesvoies Neel les cuidoit ralier mais il ne peut et se mirent tous en fuite que mieulx mieulx et François après et les chassèrent jusques aux goez et tant y en ot de noyez (c) de Bourbeillon en furent esduses. La chose ainsi advenue le Roy et le Duc firent mettre les mors en sépulture es tglises d’environ le Val-es-Dunes, et les bléciez porter en littieres. Et ainsi le Roy Henry s’en retorna en France, et le Duc à Rouen. Assez tost après il vint à la cognoissance du Duc Guillaume que Guy de Bourgongne qui s’en estoit fui de la battaiîle s’estoit retrait à Brione et Vemon. Si ala icellui Duc devant et tant assaillv la fortresse, où Guy estoit, en une ysle en my.ta riviere de Bille, que il l’aflama dedens, et qu’il oouvint que Guy D se rendist, et qu’il meist Vernon et Itryosne en la main du Duc Guillaume et Guillaume ordonna qu’il n’auroit mal et lui trouveroit son estât honnourahlcment non olistant qu’il l’eust volu priver de la Duchie de Normendie. Quant oit l’ordonnance de Guillaume si ot grant joye car il ne attendoit que la mort si séjourna ung peu de temps avec le Duc Guillaume et pource que l’en ne tenoit pas grant compte de lui de honte il se partit de Northmandie, et s’en ala au Conté de Bourgongne où Àl avoit esté ne. Après ct. fist tant le Duc Guillaume que Grimont du Plesseis fut pris et s, comme ung Chevallier {d) nommé Segle de Legnicrre ot appelé (inmont de traison en lui imposant que par lui’la relwllion avoit esté faitte contre le Duc ; et que Grimont s’estoit offert à def tendre par bataille, au jour de la battaille assignée le dit Grimont fut trouvé mort en son K lit en la prison de Rouen où il estoit gardé ; et o tout ses fers comme il esto.t ferre et enchayné il fut enterré ou Aloustier S. Marc de Rouen et «lont le Duc donna la moitié de tous ses héritages à l’Eglise N. D de nayeulx, et portion à l’Abbaye de Caen, lesquelz ilz tiennent ericores. ’a) Pins haut il «t dit que, dans la batailla •ur U rivion- cfAn, prè. de Dieppe, ciaKw,

crMt.<m crr, Kiehartl retcauit u*g sien Ck– -aiUer nomme" Gaultier le reneur, qui lui a voit apruu U ^<Utt des chiens et des ojseault, et lequel ChciaIGrr d anmü à men~tillu. hYw«ois rriwéat "Mjoje, unhmaot à Dieu ajde Fkunens, Jrr<"

> JngfiHt, balte ; et Chariraùts, passe. le Roman du Rou porte titttuni f.t Areto~, Alnl_ loa, llnltrw crient. ·

b) nom. (tu R. de dfecr et d,r rntt~e.

(f) La mfme, qae le "lut rie en

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D~s lrnswierre, 1" ~w<M. Rom. du R.

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