Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 19.djvu/15

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11 i" 4’ l’J*"IWÇ|^A ■jp ’jwvjivieKmBr PRÆFATIO. Histoni- liti,ii m /W I M’ 11, :,i I. XV. - I XII ad 1750 editorum, prtecipuus, imo pænc solus, auctor fuerat Antonius Rivet. Tria deinde annis 1756, 1759 et 1763 prodierunt, quse annates illos non ultra medium secutum duodecimum deducebant ; fucratque intermissa diu opera,citm eam jacentem suscitavit, anno demùm 1807, Hternrium Galliie Institutum. sil— lectus jam huic doelte societati Brial non /ait mi non viris academicis fle— nediclinum opus promoturis annumerari. Tunc temporis iter adCcnomanum habuit, unde quandam retulit notarum congeriem à suis quondam sodalibus eu’ mente paratam ut in promptu essent, sive primularum investigationum quantulicumque proventus, sive accuratius persequendarum indicula. Con festini fuere conscribendo tomo decimo tertio admotie féanus. quem anno 181-4 emissum Subsecuti sunt, currentibus 1817 et 1820, decimus quartus quintusque, Uterorum nostratum historiam usque ad duodecimi scculi exitum producentes. De iis quie proxime sequentis te vij unt agere exorditur decimus sextus intra 1824 editus, pergit septimus qui nunc prelo subjacet. His porrii maximam annalibus operam Brial ipse contulit, citm propriis lucubrationibus ut eximiis, ita nimium multis ut hic omnes recenseri queant, tiim etiam consiliis, quibus socios diti adjuvit, pro videntissirnis. te quid errando vel pnetereundo peiraretur, quoti utrumque est in hoc studiorum genere prodi vius, servabat, qud senex valuit, tot rerum librorumque custos usque prtesens memoria. Quid plura ? I t opus universum ad priscam Maurinie eruditionis disciplinam exigeretur, omni, quantum erat penès se, studio intendebat. Inter illa vero quorum ipse unus auctor est, hiptorisc hujus capita, spectatissima videntur de vita . et scriptis Robcrti Wace, Nicolai clare vtdlcnds quifuit divo Rernardo à secretis, Petri ceUensis, Petri cantaris , v/lani ab Insulis, Balduini pal ou presque l’unique auteur des neuf premiers volumes lin-4°) publiés de 1733 à 1750. Les trois tomes suivants, mis au jour en 1756, 1759 et 1763, ont conduit les annales de notre littérature jusqu’au milieu du xn.’ siècle ; et ce travail étoit abandonné depuis plus de quarante ans, quand l’instituf Je reprit en 1807. M. Brial étoit alors membre de cette compagnie : on ne manqua pas de le mettre au nombre des académiciens qui devoient contirtüer une histoire commencée par des Bénédictins. Il lit, à cette époque, un voyage au Mans, et en rapporta des notes sommaires où ses anciens confrères avoient déposé quelques résultats de leurs premières recherches, et sur-tout indiqué celles qu’ils se proposoient de faire avec plus de soin. On entreprit aussitôt la rédaction du tome XIII, qui parut en 1814, et fut suivi, en 1817 et 1820, de deux autres, où l’histoire littéraire des Français atteigrioit l’année 1200. Le xiii.*’ siècle, entamé depuis dans le XVI.’ volume, se poursuit dans le X Vil.’, qui est actuellement son s presse. Brial a eu une très-grande part à tout ce travail, non-seulement par les excellents morceaux qu’il y a fournis, et qui sont trop nombreux pour être ici tous indiqués, mais aussi par les conseils que ses coopérateurs ont long-temps obtenus de lui : sa mémoire, vaste et sûre, étoit leur dernière sauvegarde contre les inexactitudes et les omissions si difficiles à éviter en de tels sujets. Eu un mot, il appliquoit autant qu’il pouvoit, à toutes les parties de cette composition, la critique savante et les méthodes austères (jui avoient caractérisé la littérature bénédictine. Entre les articles qui lui appartiennent en propre, on peut distinguer ceux de Robert YVace, de Nicolas de Clairvaux, secrétaire de S. Bernard , de Pierre de Celles, de Pierrc-le-Chantre, d’Alain de Lille, de Baudouin de Flandre, empereur de Constautinople, de Guillaume de Champagne ; sur-tout ceux de Pierre de Blois, d’Etienne de Tournai, de S. Guillaume, abbé du Paraclct. Les