Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 19.djvu/18

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PRÆFATIO. pour le forcer à rendre justice à ses vassaux, ou à comparaître devant des juges qui le dépouilleraient de son fief, en vertu de la loi salique. Une dissertation de M. Brial éclaircit, autant qu’il se peut, les difficultés de plus d’un genre que présentait ce passage, et dont on s’étoit trop peu occupé : elle jette du jour sur la chronologie, la géographie, l’histoire et le droit public de cet âge, particulièrement en ce qui concerne la province de Berri. D’une autre part, Orderic Vital et des chartes non encore publiées donnent à Louis-le-Gros uue fille nommée Isabelle. Etoit-elle née de Lucienne de Rochefort, ou de la princesse de Montferrat, ou de la reine Adélaïde de Savoie ? L’examen attentif de ces trois hypothèses conduit le savant académicien à les rejeter toutes trais : il tient Isabelle pour bâtarde, et sa mère, pour une inconnue. Les faits dont il vient d’ètre question sont tous antérieurs à l’avéneiuent de Louis VII : trois autres mémoires de M. Brial se rapj>ortent au règne de ce prince. Un concile se tint à Chartres en 11*24 ; les actes n’en existent point ; les chroniques ne disent pas ce qui s’y est passé. Il a fallu rapprocher divers documents, {>our entrevoir que ce concile peut avoir eu j>our objet d’examiner la validité du mariage de Guillaume Cliton avec une fille du comte d’Anjou-Des contestations assez vives s’élevèrent, en 1141, entre Louis-le-Jeune et Innocent H : elles avoient pour causes, d’une parf, l’ordination de Pierre de la Châtre comme archevêque de Bourges, fait sans le consentement ou même contre le gré du monarque ; de l’autre, l’excommunication lancée contre Raoul comte de Vermandois, sénéchal de France, qui, après avoir répudié sa première femme, venoit d’épouser une sœur de la reine. Les auteurs contemporains, pour ne blesser ni le roi ni le pape, ou ue disent rien de ces évéuebituricensi, incolis, adversus eorum dynastam Humbaldum arma sumsisse traditur, cogendum scilicet ad exequendam clientibus justitiam ; ni faciat, adiudicum subselliaattra- Hi«. « Mémj , , J . , de l’AcadÀaid hendum et castro suo juxta legem dt, i11WTiptK>D^ sal icam mulctandum. Quæ plurima ’• vll> Pquidem in hac Sugerii narratione minus prompta sunt, etfere intacta eruditi viri liquerant, excutit, et, quantum licet, expedit peculiari commentario Brial, fetatis hujus, maximi’ apud Bituriges, chronologiam, geo- > graphiam, historiam juraquepublica illustrante. Eidem Ludovuo Grossi • citm Ordericus Vitalis, tiun etiam ineditse chartæ, filiam Isabetlam adscribunt : qud matre nata esset, ambigebatur, utrum Luciand de Buprforti, an Adélaïde de Manteferrata, /Ut. t. v, p. 9*. an Adélaïde sahaudensi, Francise regina.J Tres eas conjectationes ita vir noster acadcrnicus expendit, ut, unaquaque explosa, Isabella demum notha, ignobili genitrice procreata , renuntietur. Hactenus de rebus antequam regnaret proprio nomine Ludo vicus septimus : regium illius principatum tres ulise Briali disputationes attingunt. Prima est de concilio rarnotensi intra annum 1124 habito ; cujus acta, neque scripta manent, neque satis in chrotiicis memorantur. Ideo conferenda invicem fuerunt varii gc- 11.m. et Mém neris documenta,quorum ope persen- ^ tiscere liceret,potuisse hac in synodo ’ " , p .130. initum G aille Imo Clitoni cum andegm’ensis comitis filia conjugium , an valeret, disceptari. Subor ta sunt anno 1141 acriora Ludo vicum septimum inter et /nnocentium secundum dissidia, tiim ob consecratum, abnuente rege, bituricensem archiepiseopum Petrum de Castra ; tum ob prohibitum à sacrarum communione Badulphum / 7romanduorum comitem, Francia■ sonescalfurn, qui, dimissa’priori uxore, regiruc sororem recens superduxerat. De utraque contentione co.vtanci spriptares, ne aut regem aut summum pon t i fice ru læsisscpidea ntu r.alii . staxsmr.aï-.*.,-. .JtÂlLxaaimiiM-rj..sa*• ••