Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 19.djvu/17

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PflÆFATlO. opinatur, à capitone seu crasso capite vulgo derivatum, cappato pOtius sive cappam gestanti consonum, ac proinde cùm Hugoni Magno divi Martini turonensis abbati, tiim etiam Hugoni regi, ejusdem dignitatis hseredi, accommodatissimum. Eo spectat alia dissertatio ut evincatur mutilas illas cruces aut co-Bwt. et Mém. lumnns gothicas auæ olim è Sancti rinHitut, U. . ? 1 mt. et de liti. Utonysu opputo iMtetiam eunti per i. t. II, p. 71. intervalla in obvio stabant, fuisse paulo post annum 1060 erectas, (/use sandionysiàcæ abbatise territorium jurisdictioncmquc definirent ; nequaquam igitur collocatas quasi procedentis, cùm divi Ludovici corpus efferretur, funeris stationes ; utpote qusc Sugerii setate jam exstiterant, Herculea*, ut hic aiebat, coluinnæ, trigmasterii hostibus obsistentes. Tercommentatio est de scripta circa 1091 ab i ’vonc car note nsi epistola, »7fiut. i*»*. 5T licitam arguente consuetudinem inter duos qui solis Guiltelmi et Adelaidis nominibus denotantur : intactum a nteha rgumen t uni ,perobecuru msan è ac fere omniadituclausum, tamen ita tra ctatum ut de Gu illelmo britoliensi, et de Adelaide illa cui AIbemarlcnsis comi tissa, G uillelmi domitoris soror, aut mater aut avia fuit , locutus } vo videatur. ibtti. tomr IV, m. Srriut. B*t. hUn. XII, 22, Fuisse Ludovieum , ut aiunt, Grossum, ante scculi undecimi exitum paterni imperii consortem asseruerat Pagius ; inficiatur Brial, vnlidisque probat iohibns confirmat regis designati titulum Ludo vico nondum’ anno post millesimum centesimum secundo competivisse, tertio forsan, at certi• non anteii, à patre concessum,assent ientibusepiscopismagnatibusque, absque ulla tamen consecratione aut imposita corona ; adeo ut nunquam fuerit ante 1108 cxstinctumque. Philip p u m I.ui toi ’icus oleo sacro in unctus. ■Aiecdum a/io quiim designati regis /fomiiu Sugerio nuncupatur, ubi, rogantibus Sanctic-Sc verse, in agro l’auteur, par ceux qui le font dériver du mot latin capito, grosse tête : ce serait plutôt l’équivalent de chapé ou cappatus, portant chape, qualité qui avoit appartenu à Hugues-le-Grand, abbé de Saint-Martin de Tours, et qui, au même titre, convenoit à son fils, le roi Hugues. Une autre dissertation tend à établir que les croix mutilées ou colonnes gothiques qui se voyoïent sur le chemin de Saint-Denis à. Paris, avoient été érigées peu après l’an 1060, pour servir de démarcation à la juridiction territoriale de l’abbaye de Saint-Denis ; et que, par conséquent, on a eu tort de les prendre pour les stations du convoi funèbre de S- Louis : elles existaient dès le temps de Suger, qui leur applique le nom de colonnes d ? Hercule, contre lesquelles doivent échouer toutes les tentatives des ennemis du monastère. Dans un troisième mémoire, M. Brial explique une lettre écrite vers 1091, par Yves de Chartres, pour condamner un commerce illégitime entre deux personnes qui ne sont désignées que par les noms de Guillaume et d’Adélaïde : le résultat des recherches entreprises pour la première fois sur un sujet si obscur, et, à ce qu’il sembloit, si peu accessible, est qu’il sjigit probablement de Guillaume de Breteuil-sur-Eure, et d’Adélaïde, fille ou petite-fille de la comtesse d’Aumale, sœur de Guillaume-le-Conquérant. Le P. Pagi avoit soutenu que l’association de Louis-le-Gros au trône remontait à l’an 1099 ou ni ’lie 1098 • M. Brial a réfuté cette opinion, et prouvé qu’en 1102 Louis ne portait point encore le titre de roi désigné, que c’est tout au plus en 1103 qu’il l’a reçu de son père Philippe, avet’ le consentement des évêtjues et des grands du royaume, sans consécration ni couronnement solennel : le sacre de Louis n’a eu lieu qu’en 1108, après la mort de Philippe. Nous apprenons de Suger que Louis, n’étant encore que roi désigné, entreprit, à la prière des habitants de Sainte-Sévère dans le Berri, une expédition contre leur seigneur Humliauld,