Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 19.djvu/26

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eaoempH cauli !, Mttimundi Vmmis grammatica ; sed occitsmica dialectms, qua pauià minorem vetustatem tapit, vel etxun qua hodiedum Tolommœ pMi in usu e$se perseverat. Salit jam declararet hujusmodi loquela eue Anonymum Sarnemi monacho postponendum, tfmquam seriiu, imd ineunte vel mediâ deeimd-quartd centuri4scribentem ;ted suppeditat doctissimo Vaissète aliam ejusdem sententia probationem, nominatus alicubi, ad annum 1211, episcopus urbis Castrensis, quam ante 1317 episcopo caruisse constat. Verxtm htc irrepsisse episcopum pro abbate, aliûs nominisprtesule,non infrequens est hac alate chronicorum scriptoribus error. Fert etiam multorum opinio, auctorem ideô ab inscribendo operi nomine suo abstinuisse,ne veniret in Romanarum irarum discrimen ;crediturqve reipsd mmùs prospera fata libellus habuisse, eo quàd nondum deleta opinionum ultramonlanarum commenta offenderet. Harum porro imperium anno jam >31 7, at certè circa 1360, apud Gallos obsolevisse crediderimus,cùmpropterfamosa int<r flonifacium Octavum et Philippum Quartum dissidia, tilm ob translatam intra Avenionrm sedem aposlolicam. Unde colligimus potuisse Anonymum, currente seculo decimo-tertio florentem, « temporibus quibus sunt gestæ res quas describit,non tam longo intervallo distare.

Duo tantum innotuêre hujus Historice manuscripti codices,quorum alter in bibliotheca regia Parisiis asservatur n.° 96’»6, alter fuit Peirescii ; ambo seculo decimo sexto, aut, si paulà vetustiores malueris, quindecimo exarati ; ita ut suspicari fu rat tantisper recenliores loquendi modos fuisse, amanuensium operd, identidem super inductos. Cceleritm sunt codices ambo consimiles, iisdemque quadraginta et octo paginis lacunosi, ubi debuit enarrari Simonis de Monte forti interitus. Aliquot libelli fragmenta legebantur, d Guillelmo ( atel llistorix Comitum Tolosanorum inserta : integrum typis mandavit Vaisselius ; nos ileriim edimus à Brialo ad fidem utriusque codicis recognitum, subjecto glossario , brevissimo quidem, sed enucleandis qui sujieressrnt in textu nodis sufficiente. Inter veteres historicos complures curâ Francise i Guizot collectos et à latina priscave alia lingua gallicè redditos, apparet ille de quo egimus, Anonymats.

III. Prœlergressi non sunt Samen sis annum 1218, Anonymus 1219 : attingit 1272 Guillelmus de Podio-Ixiurcntii, qui aliam bellorum Albigensium historiam contexuit. Veritm operis istius primas tantùm paginas hodie exhibemus : caleras servabat diligentissimus Brial, inter monumenta regnorum Ludovici Aoni Philippique Tertii in jioslerum collocandas ; hactenus salis habens, ea Raimond Vi

qui paraît avoir on peu moin* d’ucMmdé, ou qui même diSère aaaéz peu de oelui qui se parie encore dans le territoire toulousain. Ce langage fournit une première raison de oroire que l’Anonyme est postérieur à Pierre de Vaux-Sernai, et qu’il n’a peut-être écrit qu’au commencement ou au milieu du jut."siècle. Dom Vaissète trouve une autre preuve de celle opinion dans le passage où d est parlé, sous l’année 1211, de lévéque de Castres, ville qui n’a.élé érigée en évéché qu’en 1317. Mais que le nom d’évèque se soit ici glissé au lieu de celui d’abbé, autre classe de prélats, c’est un genre d’erreur qui n’est pas du tout rare dans les chroniques de cet âge. On a d’ailleurs suj pose que la crainte de se compromettre avec cour de Rome avoit empêché l’auteur de cette histoire d’y mettre son nom ; et l’on a pn ajouter qu’en effet son livre a été mal accueilli, parce qu’il offensoitdes idées encore dominantes. Or il nous semble que ces idées avoienl beaucoup perdu de leur ascendant en 1317 et surtout vers 1350 : les démêlés de Boniface VU ! avec Phi lippe-le-Bel, et la translation du saint-siège dans les murs d’Avignon, les avoient fort affoiblies en France. II est par conséquent très-possible que l’Anonyme ait vécu assez long-temps dans le sut.* siècle, et que l’époque de la composition de son ouvrage ne soit pas si éloignée de celle des faits qu il raconte.

On ne connoit que deux manuscrils de cette histoire : l’un est à la bibliothèque du Roi sous le n* 9646 ; l’autre a jadis appartenu à Peiresc. Tous deux sont du xvi/ siècle, ou tout au plus du xv.*, en sorte qu’il se pourroit que les copistes en eussent tant soit |khi rajeuni le langage. Us offrent au surplus les mémés levions, et la même lacune de 48 |>ages sous l’année 1218, où manque ainsi, de part et d’autre, le récit de la mort de Simon de Montfort. Catel a inséré des fragmens de ce livre dans son Histoire des Comtes de Toulouse : dom Vaissète Ta public tout entier ; nous en donnons une édition nouvelle, revue par M. Brial sur les deux manuscrits, et suivie d’un glossaire qui suffira, quoique très-court, pour éclaircir toutes les difficultés que le texte pourroit présenter. Une traduction de l’ouvrage en français moderne fait partie de la collection que M. (lui/.ot a composée de versions des plusanciens mémoires relatifs à l’histoire de France.

III. Pierre de Vaux-Sernai s’est arrête à l’an 1218, l’Anonyme à 1219 : Guillaume de Puy-Laurenl, autre historien des guerres albigeoises, descend^ jusqu en 1272. Mais nous ne publions aujourd’hui que les premières parties de cet ouvrage : M. Brial se réservoit de placer les sui-

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