Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 19.djvu/48

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PRÆFATIO/ ■ rffy

d’un évêché dans un motnêté», fa- uniaroition êbtfMtlûtmvtiùcrimmsbimniimulati.Citm d’Albério à l’archevêché dtReims, h.enr>>éoralion «Jttar i» tramfcrmdc ai Rmesuem sedm de Giraud comme arehevéqtietfa Bourges. Ailleurs Belvactnsi episcopo, aiïum metropoliàm Innocent invite te prêtât «fa Sens* Warrede C*- tsominmri imperat. Dioenm kguntur episbeil, k s’expliquer aveo JPIniippe-Augaste, même toles de twçdmdo mtra quoddam coenobium à s’excuser auprès de oe prince ; et oen’eet pas k ! episcopatu, do vocato od Hmenscn arehicseole oeeasion pù le Roi de France peut sembler / piscopatum Alberico, de sacrato Bitvricensi ménagé parie souverain pontife. Philippe s’étant > antistite Giratdo. Occurrit alibi hortatio ad plaint des légats qui prêtendoiant juger les causes Setumensem prmsutem, Petrum de Corbolio, civiles, le pape leur défend de rien entreprendre ut in gratiam Philippi-Augusti colloqu io vel au préjudice de l’autorité royale. Mais, loin qu’il etiam excusatione redeat ; neque hcrc soia entende par-là renoncer A sa propre suprématie, datur occasio qudRomanus pontifex Francoi ] prend un grand soin d’en revendiquer tons les rum Begem, licbt ùtvisum, comiter habere v idroils temporels et spirituel*. Son courroux s’al- deatur. Quippe,querentePhilippo quiùi a>osiume contre la ville de Cahors, qui a fermé ses toliet legati de capsis in suo regno seculariportes au légat Corson ; il déclaré que Melgueit bus cognoscant{vetantur quidquam régies appartient à f église de Rome ; il ordonne la per- auctoritati damnosum moliri. Medum tamen ception rigoureuse des tributs que le Languedoc hoc pacto suam Innocentius potentiam abnuat doit, selon lui , au saint-siege ; et l’une des supremam, cunctasua, ordinis utriusque civimaxiroes qu’il professe est qu’une maison demeure lis et religiosi, jura summd curd vindicat. à jamais affranchie de la juridiction épiscopale, ContraCadurcenses,quàd fores legato de Corlorsqufc le fonds en a été donné à l’église romaine, cioneocchfserunt, exardescit in iras. Melgo-I ^s anathèmes, armes alors si terribles-du pou- rt’wm oppidum Romana sedis proprium esse voir papal, éclatent dans tout le cours de ce asserit. Eodem nomine vectigalia jubet ab kmg pontificat : interdits généraux de la France Occilanisexigi. Hlijura dicenti hœc preeriet de l’Anglelêrre ; interdit particulier d’une cha- puè obversatur animo sententia, domum pelle royale dans le diocèse d’Orléa.is ; etcommu- quamlibet, fundo semel ecclesiae Romanae adnicatiou du Comte de Namur et deses alliés ; onire dicto, episcopali ditionein perpetuum eximi. à Pierre de Courteriai, a’il ne veut subir la même Quce tantum hac cetate terrorem incutiebant, peine, de réparer les dommages dont se plaint erumpunt per totum diuturni hujus fiuntifil’évèq led’Auxerre ; ordre d’excommunier les Li- catûscurriculum sedis apostolicæ fulmina : moustns coupables de désobéissance ; absolution his universa percutitur tum Gallia, tum tardive des habitants de Laon et de ceux de ta Anglia ;hisprivatim regium aliquod in Au-Charité, que des prélats ont frappé de (Mreilles relianensi dioecesi sacellum, his amuneneensures pour cause d’hérésie ou pour d’autres sis Cornes e jusque socii. Minantur l’etro de torts. Curtiniaro, ni damna resarciat quir i lia ta

sibi queriturAutissiodorensis pr.rsul, emit¬

tuntur in Lcmovicenses contumaci,c reos ;

serô cessant in Lauduncnses et in oppidi

Charitatis ineolas, ob hœresim aliamve

culpam ab episcopis damnatos.

On remarquera spécialement dans la corres- In epistolis Innocentii Tertii /tolissimum pondance d’innocent lii beaucoup d’articles advertmdaeruntquieplurimaversantur cirrelatifs à des mariages qu’il prohibe ou qu’il ea matrimonia, ù pontificescu prohibitu, scu commande/dont il prononce souverainement imjterala, pro vinculis aut ilissôlrendis aul la dissolution ou la validité : tels sont ceux du indissolubilibus habita. Ilis modii agitur de Roi d’Aragon et de Marie de Montpellier ; de connubiis Regis Aragonix et Marne l’essu- (lillaume, seigneur de cette même ville ; de lan.v, Guiltelmi civitatis ejusdem dgnasbr, Henri,Ciomte de Champagne ; d’Erard de Brienne ; Henrici Campaniæ Comitis, F.rardi de lired Hervé, Comte de Nevers ; de Philippe de liai- na, llervei Mivernensis, Philippi llannonaut avec’ la fille de Pierre de Gourtenni ; du niensis cum Pétri Curtiniacensis fiha, tludiecre Bouchard avec sa parente Marguerite de rhardi diaconi rurn propinqua ipsi genere Flandre. On verra combien ilaimoità statuer sur Margarita E/andrensi. Fidere eritipiam lul état civil des personnes, etàse mêler desalfaires benter Innocentius de rir il i hominum comliinlerieures de toutes les grandes familles. Après lione statuere, aut intimis se rlarissimæ enavoir consolé la Comtesse de Champagne de la jusque do mus negotiis immiscere gestient. mort de son époux, il s’occupe de ses intérêts Campanorum Comitissam, postquarneiamtsdomestiques et de ceux de son fils. Mathilde, sum sponsum lugenti solalia dedit, consiliis veûvedu Comte de Flandre, trouve aussi en lui un adjuvat, curatque sedulus qiurcumque illius zélé protecteur ; il étend les mêmes soins sur la et filiorum intersunt. Mec mitiori studio tueveuve et les enfans du Comte de Blois, famis, turcùmMalhildemmaritoComiti Flandrcnsi mort à la croisade. Mais les affaires générales, les superstitem, tùtn etiam uxorem untosipie grands déliais politiques, attirent bien plus con- lAuloviciRlesensis inrriice-signatorume.rpeslammeét son attention. Treize de ses premières ditione interfecti. Mentem tamen habd longb epilres concernent la double élection d’Othon et magis ad publica negotia dissidiaquc mde Philippe de Souabe a la dignité imjiériale. tentam. De duplici Othonis et Phif ij