lxij EPITOMBx RERUM GESTARUM Mootfaocon , bibi, il, IB7. lee, de» Orni. XI, 215. iymer, I, 8. et. les II de Fninrr. tVH, p. 440 Rtx*. de* llisde Fram< tVÏI, p 41. te. de* (>ri. ,1. XI , 11-224 H’, de* Iliade Franc»* , Fil, p. 9 euprit dos loi* 20. Bc. des Ort. XI , m : Est. littér. de raoce, t. XV, 44-546. rouval acceperat Rouillé du Coudrai, tum collectas Philippi-A ugusti chartas in duobus maioris forma voluminibus, inter manuscriptas Lanoelolti codiées repertis. Quibus libris si historica documenta indicùsve conferas, licebit epitomen insitivi quandam, qud saltem qua in Philippi Secundi, Francorum Principis, legibus, regimine, commercio epistolico, maximi sunt momenti Capita, temporum ordine, notentur : 1180. CharJa qud in libertatem vindicantur Aurelianenses circumjectique intra quintam leucam incola : < Omniservilulisjugo in • ]>crpeMum eos eorumque /Ilios absolvimus, » volumusque omninà fieri liberos, perinde » ac si non unquam nati servi fuissent. » Pacis, foederis et commercii inter Anglia Franciaque Reges instrumentum, lalini scriptum, octo constans capitibus, in queis Philippum llenricus II dominum suum , llmricum Philippus suum hominem et fidelem agnoscit. Uiliuis quoque verbis, regium, suffragantibus magnatibus, judicium quo dirimitur exorta contentio inter Girardum Hennensem Comitem ct Matisconenses clericos. Ut tina item chartœ quibus sive rnsShiunlur. sive inslaurahtur firmanturve, cominnitinia civitatum jura Castri-.Xovi apud Turnnes , lovio-f)uni, Biturigis , Duni-Regii ubi deinceps mulieres absque Regis et pneposili licentia nubere jxilcrunt. 1182. Edicta in homines impie dejerantes, ct in Judaos, qui regno excedere omnes jubentur. Desunt ipsamet harumce legum verba, quas non nisi historicorum Rigordi, Cuiilelmi Rritonis, Alberici trium Fontium monachi testimoniis exstitisse docemur. Dum bona Judieorum immobilia fisco Rex addicebat, sinebat mobilia venumire ; sed exsulum debitoribus creditas jtecunias condonabat. si inus Montesquieu, ab iniqua insectati tione desfieratoque infortunio exoriri. È • quavis pulsi vtcissim regione luderi, serit vandis opum reliquiis consuluerunt ■ Scriptos excogitavere ccllybos > Stetitque, » arte vim fallente, incolume, quantum 7i-~ » cebal, ubique commercium. Ditissimi cujusque negotiatoris opes, oculorum obtutum » effugiebant. » 1183. Altera in gratiam Aurelianensium charta, data Fonte Bellaqueo, non Parisiis ut illa quir est anni 1180. Ambas iwnnulli permiscuere, facilè tamen discriminandas. Qua enim Fontis Bellaquei est scribitur anno regni quarto, qui est Christi 1183. Hoc eodem currente missa sunt ad Lucium III summum Pontificem plures epistola quas Philippi-Augusti nomine Stephanus Tomacensis conscripsisse videtur. 1184. Regta hiera peculiaria Argimontis et Turonta negotia tractantes. en deus volumes in-4*, qui se trou voit parmi les manuscrits de Lancelol. Voici, d’après cet reJ gistres et d’après les indications des historiens, la série chronologique des articles les plus importans de la législation, de l’administration et de la correspondance du Roi de France Philippe II : 1180. Charte d’affranchissement en laveur des habitans d’Orléans (dedans la quinte /»«*«) : « Absolons à tous jors de tout le joug de servitude » et as ^eux] et leurs fils et leurs filles, et valons » que ils soient aqtressinl franc comme ’se ils » n’eussent été onequenex né sers. » Traité de paix, d’alliance et de commerce aiveo Henri II. L’acte est en latin, et contient huit articles. Henri II y appelle Philippe son seigneur, dominum meum, et Philippe qualifie Henri son homme, son fidèle, hominem et fidelem meum. Jugement du Roi, avec le coucours de ses barons, sur un diflèrend survenu entre Girard, Comte de Vienne, il le clergé de Mâcon. Cette pièce est aussi en Lingue latine. 1181. Chartes latines encore, portant établissement, ou rétablissement, ou confirmation, des communes de Chàleauxieuf en Touniine, de Novon, de Rourges et de Dun-le-Roi. Ln article de la dernière accorde aux veuves la faculté de se remarier sans une permission expresse du Roi ni de son pré|K>sé. Mulieres vidua absque nostra et praposili nostri licentia nubere ac se maritare poterunt. 1182. Ordonnances contre les blasphémateurs et contre les Juifs, auxquels il est enjoint de sortir du royaume. Les textes de ces lois sont perdus ; èljes ne nous sont connues que |>ar les récits des historiens lligord, Guillaume le Breton, Albéric ue Trois-Fontaines. K» confisquant les immeubles des Juifs, Philippe les aulorisoit à vendre leur mobilier ; il déehargeoit d’ailleurs leurs débiteurs de toute obligation envers eux. « On vit, dit Moni tesquiou, le commerce sortir du sein de la vexait lion et du desespoir. l>es Juifs, proscrits tour-àtour de chaque pays, trouvèrent le moyen de » sauver leurs effets,... Ils inventèrent les lettres » de change, et, par ce moyen, le commerce put • éluder la violence ct se maintenir partout, le » négociant le plus riche n’ayant que des biens > invisibles, n 1183. Seconde charte en faveur des Orléanais, datée de Fontainebleau, et non de Paris comme celle de I 180, avec laquelle on l’a quelquefois confondue. (.’-elle de Fontainebleau |x>rte la date l’an quart [quatrième] de notre règne ; ce qui répond à 11831 Plusieurs épitres adressées, cette même année, au Pape Lucius lit, au nom de Philippe-Auguste, paraissent avoir été rédigées par Étienne de Tournai. 1184. Lettres royales relatives à des affaires particulières de Monlargis et de la Touraine.
