Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 19.djvu/7

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PRÆF^TIO. ibique, currente 1771, philosophiam doceré v^ destiterat, cùmLutetiam repente misants, hanc urbem quarto ’idus octobris adiit. llhun sanè cre— dibilc est, dum scholastica huic philosophia cacare oportuerat, animum simul gravipribus et melioris nota studiis applicuisse ; ut pote cui çohfestim demandata sunt prsestantis— sima historica critices munia, à suis <videlicet electo (jui forêt unus è duodecim, ut aiebant, literatoribus intra congregationem constitutis. Hoc porro per annos undeviginti officio fUnctus est in ccenobio quod Alborum Mantellorum dicebatur, quodque ex iis duodecim viris sex sibi perpetuo jure vindicabat. Hic Franciscus Clemens, pendenle, quqnt ab anno 1763 interruperat, rei apud Francos literaria Historid, operam na vabat cum perseqitlnda &unalium civilium collectioni, timt, edendo tertium libro de Arte singulas temporum notas probandi. I t prioris, ita et alterius identidem laboris particeps Brial, . nonnullas abstergebat maculas quas annis j 1750 et 1770 Franciscus Danone Carolusque Clémencet, pro humana errandi et omittendi necessitate, parùm caverant. Sed prtecipua illum cura sollicitabat producendarum ab anno post millesimum sexagesimo ad centesimum octogesimum, gallici imperii historiarum. Quantum autem eo promovente opus increverit, non satis innotescet, nisi quale susceperit retrospiciamus. Prodierant volumina duntaxat undecim, septem jam annalium ac monumentorum series continuascomplectenlia. Prima omnium anno 1737 emissa, tomoque conclusa unico cæteris prmambulo, priscorum a. ite Chlodovseitm Gallorum fata memorabat. Tribus altera series subsequentibus tomis ea evolverat quse régnante Merm’æi, ut aiunt, prosapia peracta sunt. Potuerant uno pariter tenore exhiberi chronica instrumentaque ad secundam Regum Francorum stirpem il arriva le : 10 octobre de -cette même année. Noua ’ferons tout lieu de présumér qu*ën dodn^nt des leçons de philosophie scolastique, il s’étoit livré à des études plus positives et plus sérieuses ; car ou lui ouvrit aussitôt la carrière des plué graves travaux littéraires et des recherches historiques les plus profondes, en lui assignant une des douze places de littérateurs en titre établies au sein de sa congrégation. 11 la remplie pendant dix-neuf ans dans le monastère des Blancs-Manteaux, au- ‘ quel appartenoient six de ces placés. C’étoit là que dom Clément, qui avoit interrompu depuis 1763 la publicàtion de l’Histoire littéraire de la France, s’occupoit de la continuation du recueil des Historiens, et préparoi t en même temps une troisième édition de l’Art de/vérifier les dates. Dom Brial eut quelque part à ce dernier travail, et contribua plus d’une fois à rectifier les inexactitudes et à réparer les omissions que Dantine et Clémencet avoient laissées dans les éditions de 1750 et de .1770. Mais il coopérait de préférence à continuer, de l’an 1060 à 1180, la collection historique de dom Bouquet. Pour prendre une idée précise des accroissements qu’elle doit à ses soins, il est à propos de se retracer l’état où il l’a trouvée. Elle n’a voit encore que onze volumes, qui comprenoient sept séries d’annales et de monumens. La première, contenue dans le tome I."-, imprimé en 1737, se composoit des antiques monuments de l’histoire des Gaules avant Clovis ; la deuxième remplissoit les trois volumes suivants, et correspondoit à la dynastie mérovingienne. Au lieu de rassembler pareillement en un seul et même corps les chroniques et les pièces relatives aux règnes carlovingiens, Bouquet les avoit distribuées, peut-être avec plus de peine que de fruit, en quatre séries distinctes ; savoir : Pépin