Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 19.djvu/73

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Ixviij EPITOME RERUM GESTARAM Rit. ivs . deFr.^wffr 18 ; XVIII, 734. tor Dorinay, II i st. le SoisHons. I. V. . i.v, |». 200. ’ Rec. de* Hi** frr. de Kr l ri-aprrs ), p. k3. Re* . ilw Hi«- )r. di Fr. XVII, i03-HV>. (Conscii, xxi . Bonuin.in. . xiti, |». 75. Ilei. ili* Or-Hm. I, 31 K<t. «1«-* Hi*r. < !«• Er.tr<T, ïVIII 173. Recueil des loi* (r.mi

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1. Rec. des <>ronn. 1, 35 oj>rrariis statutum annus 1211. Intra seqxientem à Philippo scripta supersunt, data Comiti Boloniensi commeandi potestas, literie ile militari opera ab Autissiodorensi episcopo praestanda, ad Innocentium de temerariis Burdigalensis archiepiscopi ausis epistola. Anno 12)2 aut 1213 Rex inSuessionensi conventu adversii’ Regem Anglorum orationem habuit. Suam tunc filiam Alariam llenrico Lotharingice Duci uxorem tradebat ; cum Alontis/iessulani incolis paciscebatur, drstinatumque in Angliamexscensum sinebat à filio Ludor ico palam prarnuneiari. Qua anno 1214 à Philippo-Augusto pras-ripla ad ttos usque per venerunt, attentius forte spectanda duxeris. Etenim inducite quas Joanni-sine Terra induisit duo fus Jtost Bovinense prtrlium mensibus, et ftrdus quod cum Flandrensi Comitissa percussit, rebus arctissimi-, tum bellicis, tum politicis, inhœrent. h’.r quir versabatur circa concessum, pro solito, sponsir superstiti quorumdam mariti hunorum usumfructum, et qua hoc nomine dimitlinm eorum partem adsignabal quibus sponsali die fruebatur maritus, Parisinorum institutorum primordiis annumeratur. Ingratum est, quod ipsa legis hujus verba desint, aeque jam enotescat nisi duorum ejusdem secuti jurisconsultorum, Defonlaines et Beaumannir, testimoniis. Exstat saltem Philippi professio quadragesimam suorum reddituum fiartem cruce-signatis erogandam spondentis, quibus simul dies ad solvenda sua ipsorum debita prorogatur. Firmantur eoruiiulcm jura et privilegia edicto quod inscribitur Stabilimentum cruce-signatorum, /7 cujus, inter capita tredecim, quadam sic prope se habent : emo municeps aui rusticus, anno quo crucem susceperit, vectigalis esto. Debitorum tamen quir exercitiis,equitationis, claudentia aut luenda villa dicuntur, cruccstgnati nnmunes ne sunto. Creditam civitati, c.i quo tempore militia sacra nomen dederant, pecuniam nulla/eniis solvunto ; anteii autem contrai to are alieno sua cum civitate obstringuntor. Si quos eorum baillivi /orte levioris ct non capi taliscriminis reos comprehenderint* ecclesia redduntor jus dictura. I bi erunt causa cujusvis actores, penes ros esto adversa parti diem coram judice ad libitum civili an ecclesiastico dicere. In foro civili respondere nusquam tenentor, nisi de feodis ac ccnsivis lit niantes. Si quam erga eos tn difficultatem itu iirratur, Parisiensis et Silvancctcnsis prasules nodum exfiediunto. Promulgato, quod excidit, de smgfdanbus certaminibus edicto, Philippus intra mensem anni 1215 seœlilem Camjiana Blanchir pracipit ut qua Matuta sunt r.rrculioni mandentur : h ini’ novimus fuisse certantibus vetitum fustibus phisqutim tripedaneis uti. Scribit eodem irnnti Rr.t ad Innocentium de junioris Theoba/di Campania Tomitis tutela. Quintili mense 121ti, hunc Tbcobaldo comitatum asserit Parium sententia, Ateloouvriers de Ia monnoie de Paris. On a conservé, sous la date de 1212, un sauf-conduit accordé par Philippe au Comte de Boulogne ; des lettres sur le genre de service militaire dû par l’évéque d’Auxerre, et une épitre à Innocent III sur les entreprises de l’archevêque de Bordeaux. En celte année, ou en 1213, le Roi tint à Soissons une assemblée où il prononça un discours contre le monarque anglais. Il donnoit alors sa fille Marie en mariage à Henri, Duc de Lorraine. Il souscrivoit une convention avec les hahitans de Montpellier, et son fils Louis annonçoit le projet d’une descente en Angleterre. Ce qui reste des actes de Philippe en 1214, peut mériter plus d’attention. Sa trêve avec Jeansans Terre, deux mois après la liataille de Bouvines, et son traité- avec la (kimtesse de Flandre, tiennent à l’histoire militaire et politique. Sa loi sur le douaire eoutumier, fixé à l’usufruit de la moitié des biens que le mari possédoil au jour des fiançailles, jiasse |H>tir l’un des plus anciens éléincns de la coutume de Paris. Malheureusement le texte de celle ordonnance est perdu : on ne la connoit que par ce qu’en disent Défontaines et Beaumanoir. Mais on a la déclaration [Kir laquelle Philippe s’engage à paver [K>ur la croisade le quarantième de ses revenus ; il accorde en même temps aux croisés un répit pour leurs dettes. Les droits et les privilèges des croisés sont le sujet d’un autre «mlit , intitule Stabilimentum crucesignatorum , et dont voici quelques dispositions : « Aucun bourgeois ou vilain ne sera imposé à la taille de Tannée où il aura pris la croix. Les croisés ne sont pas exempts de l’ost et de la chevauchée, ni de [Kiyer pour ta clôture de la ville et jxiiir sa défense, quand elle est assiégée. Ils ne contribuent pas aux dettes de la commune faites depuis leur enrôlement , mais bien à celles qui étoient auparavant contractées. S’ils sont arrêtés |Kir les baillis |>our des crimes légers et 11011 capitaux , ils seront rendus a l’cglise, qui en fera justice. Dans les causes où ils seront demandeurs, il leur sera loisible de citer leur [Kirtic ail verse devant le juge laïc ou le juge ecclésiastique. Jamais ils ne seront tenus de paroilre en cour séculière , sinon à raison d’un bel ou d’une ccnsive. Les difficultés qui surviendront a I égard des croisés seront jugées [Kir les éveques de Paris et de Senlis. « Après avoir public un règlement, que nous n’avons plus , sur les combats singuliers , Philippe ordonne a la Comtesse de (Ji.impagne de le faire observer : ée mandement subsiste ; il est date du mois d’aoùl 1215. On y voit qu’il eloit defendu aux champions de eomliattro avec des bâtons de plus de trois [lieds de longueur. En la même annee, une lettre du Roi au Pape a polir objet la tutelle du jeune Tluhauld, (imite de Champagne. Thihauld est confirmé dans la possession de ce comté [Kir un arrêt de la cour îles pairs, rendu en