Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 19.djvu/74

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REGNANTIBUS PHILIPPO-AUG. ET LUDOVICO VIII. lxix Eésçnce de Philippe- Auguste, à Melun, en juil- 1216. L’arrét débouté Éranl de Brienne, et sa femme Philippine, de la demande qu’ils faisoient du même comté ; et le motif de cette décision est que la légitimité du mariage d’Isabelle, mère de Philippin^, a été trouvée suspecte. Isabelle, en effet, mariée d’abord à HumfroV deThoron, avoit été séparée, de lui sur des prétextes si légers qu’on regardoit comme illégitimes les en fans 311’elle avoit eus ensuite du prince de Tvr, et enfin u Comte de Champagne Henri. Ce procès avoit fort occupé et divisé Tes esprits. On place aussi au nombre des actes mémorables du règne de Philippe-Augusle la circulaire de son fils Louis , en 1216, pour revendiquer le trône d’Angleterre, vacant, disoil-on, depuis le jugement rendu par la cour des pairs contre Jean , assassin d’Artur. En la même année, un diplôme du Roi Philippe admet l’hommage-lige de Simon de Monlforl. 1217. Traité du 11 septembre, où le prince Louis abandonne ses prétendus droits à la couronne anglaise. Ordonnance royale, en novembre, pour défendre à quiconque n’est pas reçu boulanger, de faut’ et de vendre du pain dans la ville de Pontoise. E11 février 1218, paroit une nouvelle constitution sur les-Juifs et sur leurs usures : il leur est défendu, à partir du jour de la Purification, de rien prêter à ceux des habitans qui ne possèdent aucun fonds et ne vivent que du travail de leurs mains. L’intérêt demeure fixé à deux deniers pour livre par semaine, et 11’csl exigible qu’après l’année révolue. Pour prêter à des moines ou à des chanoines, il faut le consentement écrit et authentique de l’abbé et du chapitre. Lue ordonnance rendue à Pont-de-l’Arche, en juillet 12111, attribue tous les couquéts au marij’ dans le cas du prédécès de l’épouse sans enlans. I-a plus ancienne ordonnance sur les eaux et forêts est du mois de novembre suivant : elle étend la juridiction des gardes de la forêt de Rel/. sur tontes les causes relatives à la vente des bois qui en proviennent. I 11e épitredu Roi au Pape Honorius 111, én 1219, contient des explications sur la trêve avec les princes anglais. L’acte le plus étendu et le plus iirqtortant que Philips ait souscrit en 1220, est celui qui stipule les-conditions de la paix avec Raimnnd, C.omte de Toulouse, lies letlres données au mois de mars, à l’acy, autorisent le renouvellement annuel des cohevins de Monq>ellicr. Dans une charte de novembre en faveur des bourgeois de Gaen , le Roi renonce, sauf les cas prévus par la coutume de Normandie, aux droits qui lui apparlenoient sur les usuriers, spécialement au droit de tutelle de leurs en fans, et à celui de donner leurs filles et même leurs tenmes en mariage Lne autre or donnanee île 1220 limite le nombre des boucliers vanee. d Orléans, et les soumet chacun à une rede duni, praesente Rege, lata. Submoventur ac- Brunei, tione sud ejusdem romitatûspelilores, Erardus de Brena Philippinaque conjux ; habito pro minùs legitimo Isabeilo, qtue Philippinam genuerat, matrimonio. Sempe Isabelia, primùm Humphredo Thoronio nupta, tant /et ibus causulis fuerat dimissa, ut spurii dicerentur liberi ex ea deinceps principi Tyrio ac denique Comiti Uenrico suscepti ; quee quidem Lis animos diii occupatos divisosque tenuerat. Regnantis Philippi- Augusti monumentis accedunt circummisso per Angi tam à filio Ludovico /itercc quibus sibi vindicabat coronam e fronte Joannis homi- Rcc. dt eido supremo Franc iœ Varium judicio, drjcc- Jor. <ie Fr tam. Hcec agebantur omnia anno 1216 quo ’**• etiam Philippus ligiam Simonis de Monteforti clientelam admisit. En 1222 , Philippe-Auguste signe un accord aee l’évéque de Paris, Guillaume dcSeignelay. U écrit a Ihinauld, (.ointe de Iroyes, qui songeoit assez mal-a-propos a s engager dans la guerre 1217. Tertio idus seplembris, Ludovicus suum regnando Anglio jus qualecumqiie deserit. Regium mense norembri edictum panem ab homine quocumque pistoriam artem non professo Pontisarœ confici aut venuntdari prohibet. 1218. 1W<j/ uora de Jmhris usurisque lex, à die quarto ante nonas februarii, quantulamcumque homini christiano, nullo fundo jterftuenli, et cui ars census est, pecuniam commodari. Manet pro fini tum duplices ]iro libra denarii hebdomadarii fenus, non nis 1 exjdeto anno exigendum. Tl monachis aut canonicis pecunia fenori detur, requiritur abbatis vel ipsius canonicorum , ollegii scriptus autlicnticusque consensus. Apud Pontem Arclur, mense julio 1219, regid lege slalutum est, quocumque matrimonio conjunctiadquisivrrint, marito cessura esse si mulier prior decesserit itnprola. Septembri sequente,proiliit edictum i/uod deaquis cl silvis vetustissimum censeturf quoique memoris Ratiatensis custodibus omnes de lignorum venditione causas judicandas permittit. Scripsit eodem anno Philippus ad Innocentium III epistolam, partarum cum Anglis principibus induciarum rationes exponentem. .ullum Rex anno 1220 decretum sive amplius sive majoris momenti sancivit quàm illud quod paciscum Raimundo Comite Tolosano conditiones stipulabatur. Data Paciaci mense martioliterœ Pessulanis annute magistrorum electionis potestatem faciunt. Proximo norembri charta scribitur qud, salvis conditionibus ISormannicd lege prostitutis, Ilex sua in feneratores jura deserit, illa præsertim quibus eorum liberis se ipsum proficiebat tutorem, aut filiabus atque diam uxoribus nova, quo vellet, imperabat ronnubia. ■ Alio olatis ejusdem deerelo, Aureliancnsium laniorum numerus definitur immutabilis, annumque illis rertiqal indicitur. Pa ascitur anno 1222 Philippus cum episcopo Parisiensi, tluillclmo de Sii/niluu o. Dande literas mittit ad P/ieohaldum Trej censent Comitem, sacra adrersiis Mbigaises Ibi,) L Ite,. ,U donn. I, 3 208. I)a< Spicii. VI, V72. M«j The*. Ani <Mi. Kp< d« donn. I Sa i net v Noua . Répi mol Gord buis. Rcc. <le4 tor. dcFr. (, ( ci-après) 684. Ibid. (d-a p. 219. Rcc. de* donn. XIII. limi. Xllj Ibid. , Ro . d< ! tor. ilt" F vm. 731 ÉNUMHNÜ