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Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 19.djvu/93

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Iixsviy EPITOME RERUM GESTARUM Volt. Essai »r le» mcnirs le» nations , r. il.

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l>3o. .Preuve» «le la liton «I ufgne, p. 4M . Bib). mu. I , t. Colle* l. «les httonn. t XII . it>. 12>ri*in. fr. »3-25. Bruucl, 08. IJHiy, Pr. de majorité des M. Rec. - des c. loi*, fr. I, 8, «9. Regem,t solis mi» dmmmk amnm provehtm percipientem, potuisse de tantis dispensandis pecvniit decernere ; fsrsassque aliquod tin tu* merorum notis erraret suspicaberis. Sed imprimit aduertestdum capùt illud est quad spécial ad Ht mille hospitia seu mkütlinaria leprd laborantibus destinata. : hinc enim palet quàm tutè, iptàm imoioniltr grassaretur morbus hoc nomine dictu*, queo* 4 cruce-signalis inductum, adeb incuriosi descripserunt hujus alatis auctoret, ut quis quaiisve naturd ipsâ fuerit, minimi compertum habeamus. Sensim verd in morem versa, pluribus hominibu* mundities et communior lintei usus hanc luem aboleoére, qua,licèl miniu nota doctissimis, tamen hmià varietis, tum ab exitiali morbo qui detinento statio decimo quinto in Europam incessit, omninb discrepuisse videtur. Calerim tot procedentibus donis superaddit Ludovicus gemmas omnes seu regiis coronis inharentes, teu extra positas,- aurum quodlibel aut coronis iisdem, aut annulis, aut aliis ornatibus, affixum : jubet fieri unioersa hujus pretiosa supelleclilts venditionem,pecuniamque emersuram condendo novo Viciorinontm coenobio, Deiparce sacro, impendi. Vicesimo tertio ‘nle, quod ultimum est, testamenti curais instituuntur tres episcopi, Camutensis, ■isiensis, Silvcmectensis, vel eorum qui-Irt duo ;cum iis autem, quovis casu, Sancti-Yictoris abbas, commisid eisdem minuendorum pro rata parte legatorum potestate, si omnibus solvendis pecunia defuerit. Quo circiter tempore hac literis mandabantur, Franciam adventabat aposlolica sedis legatus, Romanus nomine, cui Rex epistolam misit à Marlenio editam. Sed non i Ia magni pretii sunt Principis hujus epistola, quarum tamen exstat codex aliquis, unde Jlaluzius eam prompsit qua, anno 1226, in gratiam Roberli de Curtiniaco primarii pincerna dala est. Vaticanum librum mss. n° » 642, olim Regina Chrislina, fanorum ad Ludovicum Octavum lileras complectentem , memorat Bernardus Montfzucon. Exiit, mense apri It 226 acerbissimum edictum quo Rex haereticos in Occitania damnatos suppliciis affici jubebat. Alleram de provincia ejusdem regimine legem tunc tem- }>ons editam laudat Franciscus Belleforest. Sacra Regum inunctionis ritualis liber, quem Ludovici Octavi jussu concinnatum ferunt, latiub prodiit, curante Dionysio Codefrido. Qua Rex illeuliimis vitaediebusedixit, ut successori regia jura,BLmçha regni procurationem assereret, ea nobis fufre memorata. Uac sunt Ludovici Octavi edicta, ha charta et epistola ; restat ut breviter recenseantur primavi libelli ubi res eo régnante gesta literis ipso decimo-tertio seculo mandata fuerunt. Uujusmodi monumentis poeticum Ægidii Parisiensis opus, Carolini nomine inscriptum, annumerare ideà tantum liceret, quod juniori Ludovico fuerit anno millesimo ducentesimo nuncupatum, guddque versus peu ««turpe pe fléau, qui ne paroit avoir.été ni «M, qw* qu’on en ait dit, le nul piùa,funmtequi.s’*»t introduit « Europe à h fin duquiotième tiède. Outre les dont précédent, Leu» veut quetout oequi existera de pierres préoieoMt

  • ur «g.^puromte* royales ou eu dehors,

Uml ce.qeTii j «usa d’or dans lesdites couronnes, dans tax anneaux ou autre* joyaux, soit vendu, et le produit employé à construire une nouvelle abbaye de l’ordre de Saint-Yiolor en l’honneur de la Vierge Marie, L’article 23 «t dernier charge de l’exépution du testament les trois évêques de Chartres, de Paris et de Senlis, ou deux d’entre eux, et avec eux, daut tout les cas, l’abbé de Saint-Victor : ils sont autorisés à réduire les legs proportionnellement, s’il ne reste pas de quoi les acquitter en totalité. Vers l’époque de la rédaction de cet acte, le légat Romain arrivoit eo France ; le Roi lui adressa une lettre que dont Marlène a publiée. Les épitres de ce Prince ont peu d’importance* ; il en existe un registre d’où Baluze a tiré celle qui fut écrite en 12*26 en faveur du grand bouteiMer, Robert deCourtenay. Monlfaucon indique un manuscrit n» 1642, conservé au Vatican parmi ceux de la Reine Christine, et contenant des lettres adressées par diverses personnes à Louis VIU. On a sous la date d’avril 1226 l’ordonnance royale plus que sévère qui prescrit le supplice des hérétiques condamnes en Languedoc. Belleforest en cite une du même temps sur la police de cette province. Un cérémonial du sacre et du couronnement des Rois, rédigé, dit-on, par ordre du père de S. Ixmis, a été publié en latin par Denis Godefroy. Nous avous déjà fait mention des actes émanés de Louis VL1I, dans les derniers jours de sa vie, pour assurer les droits de son successeur , et pour conférer la régence à Blanche. Telles sont let ordonnances, les chartes, les épitres de ce Roi ; il ne nous reste qu’à indiquer les écrits du treizième siècle où sont consignes les faits de son règne. Si l’on plaçoit au nombre de ces monumens le Corefinui de Gilles de Paris, ce seroit seulement parce que ce poème a été dédié en 1200 au Jeune Louis, et qu’il se termine par une date précise, sinon exacte, de la naissance de ce Prince. Gilles veut que ce soit le jeudi 3 septembre