Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 24.djvu/14

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En 1257, dan» le diocèse de Hein» le doyen de Seoli» En 1258, dan, la baillie de Vermaadois le doyen dt S«Us’. Ce doyen deiSenl», qui dut remplir sans interruption pendant les «onée» 1255-1258 les fonction d’enôuètew, 1 était Robert de La Housse, qui monta «a ia58 sur lé àège épiscopal de SeàÛf». Une enquête dont d avait été chargé fut jugée p«r la cour du roi i la session de la Saint-Martin I 3 00

Ver» 1258. Dans la sénéchaussée dé Carcassooiie Gui Fukoie et Philippe de Cahow. qui devint evéque d"Evreux en 1369 *•

Ver, 1258 et 1262. Dans la sénéchaussée de Carcaasonne Henri de Vé»elai Njcoias de Italiens et Pierre de Voisins, maîtres de la cour du roi*. La part que Henri de Vé«elai a pris* au gouvernement du royaume sous les règnes de saint Louia et de Philippe le Hardi a été exposée dans une notice consacrée à la rie de ce personnage . Dans les baiUies" d’Amiens de Vermandois et de Senlis maître Etienne de Lorris chanoine de Reims Robert de Nesle cordalier d’Amiens, et Thomas de Chartres dominicain «le Pans». Ces commissaires ont rappel/une affaire qui avait été précédemment réelée par d autres enquêteurs coram GuiUelmo ad Capam, milite, et aliis mqulsitoribUs régis».. On voit que saint Louis choisissait les enquêteurs parmi les membres les plus distingués du clergé séculier et surtout parmi les dominicains et les franciscains. La lecture des procès-verbaux montrera avec quel souci de l’équité, avec quels 1 sentiments d’humanité les enquêteurs accomplissaient leur mission. Je ne relèverai ici qu un seul trait. Des commissaires, après avoir relaté tes méfaits dun preôt de Laon, s’excusent eu ces termes d’être entrés dans de menus détails

Hoc au’en. ita <iiBu.se scripsimus ut iujuria prepositorum, et etiam quod pauperes lus suum prosequi non possuiit coram prepositis, domino régi manifestetur ’». Les intentions du roi n’étaient d’ailleurs pas méconnues des populations nous en avons pour garant la formule par laquelle débute une supplique adressée en i u69 aux enquêteurs qui instrumentaient dans le Vernuaiidois Seigneur enciuesleueur, especiaument envoié de parnoble homme Looys, roys de France p..r la grace de Dieu. por les torfei amender, en quelconque meunière que il *)ienl fet en « terre et en sa potée, soit par lui on par ses memWes, qui especiaument soient .Imputes a 1ère droit a cheucun. ausinc au povre quant au riche, selonc ce que reson et droiture aporte, meismement en cest pais

Les sentiments de commisération pour le pauvre peuple dont les enquêteurs étaient animés ne devaient pas les dispenser de se mettre en garde contre l’exagération des plaintes et contre le danger de dénonciations calomnieuses H importait de protéger les officiers intègres et de mettre le Trésor à l’abri de réclamations insuffisamment justiBées. Cette précaution était d’autant plus nécessaire que le roi entendait punir les administrateurs infidèle» et réparer de ses deniers les malversations dont ses sujets avaient eu à souffrir. Plu» haut, P. 5*.

Ikid. 

Gultia ckriit., t. X, coL i45S.

«lnque»t» bcta per magùtnun Robertmn de Hou»»««, tune dreanum SUianecUouem. • OUm. t. n «3. P. ;)41,614.

P. 618-695.

Virurr pa,te~la ",eQr, Harri ,’de Vizdoi, daov BMvlk. i» IEc+ «V, du, 1893, t. LIV, 457-


P. 696-7*8 et «ln« haot, p.

i". 710, »rt. lie.

P. a8o bic

P.yooi i