Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 24.djvu/15

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On rencontre jpitt» d^i»B« Vaoè da» mefure» de contrôle auxquelles les enquêteur» r^xHirwteot pour vérifier le bien -fondé des griefs qui leur avaient été exposé», Qp inmvera pJua loin l le procès-verbal d’une coûtrerÇiMjuête qui fut confiée Yen ! Tannée ia58 à Gai Fulcoie, le folur pane CUment IV, et à ~t¡ ¡ :,} :Ori. ev~~que dlRv~eM.j$4~,p~~ twn~ tp~rcMant des documents que ie volume contient sur. la désolation de la sénéchaussée de Carcassonne au lendemain de la croisade contre les Albigeois. Oè y pourra lire aussi* une partie des jugements que d’autres commissaires, Henri de Vézelai, Nicolas de Chaions et Pierre de Voisina, prononcèrent en 1 26a, sur le vu dea contre-enquêtes et en appliquant les ’Règles très précisés que le roi avait tracée» en 1 359..

Plusieurs actes de la mission que Philippe, archevêque d’Aix, le dominicain Ponce de Saint-Gilles, ïe cordeuer Guillaume Robert et le clerc du roi Gui Fulcoie, le futur pape Clément IV, remplirent en Languedoc à partir df l’année 1 2 54 font voir avec quel soïn et quelle équité la question des indemnités fut réglée.

est cerlaiu que, beaucoup de piaignanta obtinrent satisafetiou, mais nous 

ne savons pas dans quelle mesure. Les comptes de la liquidation des indemnités ne nous sont point parvenus. Parmi les textes qui ont trait à cette question et en dehors des indications fournies par les procès-verbaux mêmes des enquêteurs*, il faut citer une lettre expédiée par la chancellerie royale* sur les pouvoirs des commissaires chargés d’instrumenter dans les baillies d’Amiens, de ; Wrmandois et de Sentis. Ils étaient autorisés, sauf pour les cas majeurs (pff magni ponderis), à fixer définitivement les indemnités qui leur paraîtraient équitables.

Ce qui prouve jusqu’à quei point saint Louis poussait la délicatesse, ce sont les précautions qu’il prit, jour réparer tes dommages et effectuer les restitulions, lors même qu’il n’y avait pas moyen de découvrir les parties lésées ou leurs héritus*». En iq5$., il se fit autoriser par le pape Alexandre IV à substituer les pauvres aux ayants droit inconnus8. L’année suivante, pour mettre sa conscience encore plus en repos, il voulut avoir de chacun des évèques de ses Llats une déclaration conforme au contenu de la huile du souverain jmmit ilt* et le 10 août 12 5 ;), il fit expédier, sous forme de circulaire, le modèle des déclarations qu’il demandait à chaque prélat l.udovicus, Dei gratis Francorum rex, diiectis et fidelibus suis.. aroniepiseopo Biturii-ciiM el ojus Miffratçaneis, salutem et dilectiouem. Rogamus vos et requirimus quatinu.s vestra.v patente* li itéras, per latoretn presentium nohis /nitutis sub hac fonna (.uCT inlerdum excellente vestre casus occurrant in qaibas aliqaas restituciones facere vobis cï/irilit ob conscienlie scrupulum evitandum, nec pro certo potestis invenire personas quibus sil restiturio facienda, vestre volantes consulere securilati et saluti, tenore vobis presentium indali/rmus at, quociens m noslrit civilate et dyocesi casas hajas modi vobis occarrerint sive in bonis P. 51 1 et

P. 618 et». s.. 

I’. :>3i et ».

Voir surtout le registre de la million d«i «nqu#l.Mirt .̃nvoy,» rn n68 dans les btfilliei d’Amiens, de VYfmandois et de Senli», p. 696 e( i. Ç

Plu» hml p. j". Cette lettre est k r»()|>rocher des imtnu tinii» que saint I«ui» <loiin.i en laSy aux entjm1 t~·un. 11Iit1(’" ’)<- ) l’alfairt- de, nttitutMXM et des indonnités .I.1111

M’iiérhuuiieè» de CurousoniMi et de 
!Wi :nn iiire ( Ii (i 1 ij ). 

• V. jwrtp »ane tua fuit a n6bis demie petilum ut, .11111 tu .(ui’.Um boni, que ad te diverti» ntodis perrenior nuvuiitiir. per*oni* quaram sunt restitiiere teuearis, il nui ! tr lencri m ! icstiluliolietu boaornm liujut modi facirmlam. ac iienone qnibii» forum re»titntio 6eri debeat, teiri et inveniri non pouint, quanquain saper hii» per Tiros disci’eto» et ydoncos feceris dili g«nlar inquiri, provideri in bac pane tibi apo*tolira toUicitudine curaremu». Excellentie tue aactoJ’ilalt’ preaentium indoleemiu ut ticea ! tibi hujiun.xll Iwnu pauperibus in éiemoiinam ero^are, ut do h*i* (juc taliter ero^a>eri» liberatûtncm et al)H)tiilinnt’iii pif>na riaui convi|uari». t Lettre «l’AleiRodre IV, <ln airil

i.">8. publiée par J. de Laixinlc, Layettes du Trcw des

cÂartes. t. III, 1). 4o. H* 44oi.

S001 le n* 44q5 du ntème rmueil est im^iriiiKH1 une autre lettre ci’Aleandr<* IV, datée du >3 »vril -ihH. |wr laquelle étaient rraerve» le» dmits des rrean. ii-r» qui tiendraient à être connus ulterieurement.