Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 24.djvu/18

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réeultat que de lever ctestraeodesqiuj venaient grossir les ressource» du Trésor. C’eat ce qu’indiquent bien les go articles insérés dans le registre de Robert Mignon sous la rubrique I

Emende per iikpiisiUm». En»od* s^’bs^ajp«|iqMS per iaquisitores, invente pea«s no., videlicet de «nus iicccii» et ci pro exécution* régis Philippi. Ilem alie de anno mcccxy, pro regibus Ludovico. PKlitoo Ibgno «t Carofo, pèr ordînem Cette préface laisse entrevoir le« lacune, du recueil que l’Académie offre aujourd’hui au public. Te ! qu’il est, S pourra, espérons-ie, donner aux historiens une idée de l’état du royauW au inilieu di> mu* siècle, et leur permettra d’apprécier dans ta moindres détails une institution qui fait le plus grand honneur au gouvernement de saint Louis, comme l’ont déjà laissé entrevoir les travaux de Lenain de Tilleraont de Boutaric1 et de U. Ch.-V. Langiois*. Dans l’usage qui sera fait de ces textes, il ne faudra jamais oublier que les procès-verbaux sont avant tout uni tableau d’excès et d’abus de pouvoir, auxquels saint Louis voulait à tout prifx porter remède. C’est ailleurs qu’on devra chercher des témoignages pour être édifié sur les bons côtés de l’administration des officiers royaux au xnr* siècle. ! Plusieurs d’entre eux secondèrent efficace.ment les efforts du saint roi pour faire régner l’ordre et la justice dans toutes les parties du royaume. Notons aussi que beaucoup des actes de violence relevés au cours des tournées dès enquêteurs s’expliquent, sans cependant pouvoir être justifiés, par la résistjance des populations nouvellement soumises an pouvoir royal. On le voit bien par le témoignage d’un chroniqueur artésien l’Anonyme de Béthune, dont l’ouvrage a été découvert pendant l’impression du volume et dont j’ai cru devoir donner une édition à la suite des prdrèsverbaux des enquêtes*.

Les enquêtes que nous publions et les autres documents administratifs de la même époque mentionnent beaucoup d’officiers royaux dont l’identité n’est I pas toujours facile déterminer et dont souvent on ignore la date même approximative, de l’entrée en fonctions. H y a là une lacune dont s’est plaint plus d un historien de nos institutions. Il est vraiment regrettable de ne pas |K)sseder un catalogue des fonctionnaires qui revêtus du titre de baillis ou de sénéchaux, et investis des pouvoirs les plus étendus, ont administré, au xui* et au commencement du xiv* siècle, toutes les provinces directement soumises à la couronne et qui ont déployé autant d’adresse que de fermeté pour assuji-ttir le clergé, la noblesse et la bourgeoisie à l’autorité royale et pour habituer les populations des villes et des campagnes à des procédés administratifs parlois bien différents du régime antérieurement en vigueur. On a souvent essayé de dresser des listes de baillis et de sénéchaux ; mais ces tentatives n’ont abouti à des résultats satisfaisant» que pour un petit nombre de circonscriptions.

/««ralairr ie Robert Kfmm, M. de Ch.-V. Lan

(dou, p. 343-35i, «rt 3651-3740.

t ’• L™- •• IV. p. 7’. 9«. «35. "4 ;

• V p. M*. U témoignage de Lenaio de TWmnont n « pa» échappé à ïun <fej demien et pfos «-minent» Imtonens d, »int Looi. ; voir Wallon, Saint Loui, «1 de Tour», 1878, p. 119.

l.’Acadnnie de» iiucriplion», dans ta «.«ne- du lévrier .868, entendit la lecture d’un nwmoirr de Boutarie sur des «><,u«t» adminUtrative. ortlonnée. par saint Imu». A nu ounnaiatanre ce itwinoire ni iw» etepubUe ; il y en a une courte anatyie dam les Compt,. f t :¡

t*»Ui de, «««̃“ «V VAcuUmu, annw 1868. nom

««*. t. IV, p. 78-81. BouUnc. laiiant alluaion a itJ roorooire dam un ouvrage publie en 1870 .ur Snimi l^au et Ay* Je Poitw, (p. 388). ren.oic .1 M, moir,, premtt, [h l’Académie ] par diver, umimt, t XXII Il 1 pari»-. La olWUon de» Mémoire, pri,nie, «u- dtvnl "̃ loin «l’«voir atteint le chiflre de 11 volume. ol aucun de. <(>luine» publie» ne renferme le travail <li Boutanc. T

!i"iV" H’ Fran" ̃ »*r K UxaM .»̃• f"ccuie II 

p. 3~8-35’i.

P.75o-77&-