Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 3.djvu/9

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iv PRMFATJO/^ [ Anni lilir. [ cum annis Regtim rom-I parati <0111parat), p. 335. Acad. der Année* de + L. 6. c. 5. Inscript. Tom. 8. p. 487. J. C. oompapért «vec lea année* des Rou.

¡ l t, bantur eadem sors Principetn manebat, quem amovert vellent à spe in regnum succedendi. Sub prima stirpe inquit P. Daniel, Regis Fnuficiae filius e cui • coma tondebatur, jam ideô omni jure ad’regnum decidebat atque velut unus è plebe habebatur. Idem dicunt D. Abbas première race c’étoU le déclarer déchu de la succession à la couronne et le réduire à la condition du sujet. M- l’Abbé Du^ bos dans son Histoire Critique de la Monàrchie Françoise et M. de Fonœmagne dans sa Dissertation sur le partage du royaume de France sous la prenùere race, disent la même chose et c’est précisément ce que j’ai dit. Dubos in Historia Critica Monarchie Francicx, et D. de Foncemagne in Dissertation* de divisione regni Francis sub prima stirpe nec ipse aliud dixi. IL Ir, Annos Christi è regione rerum al> ductoribus narratarum me ad g marginem appositurum pollicitus fi sum quod quidem feci quoad ejus l facere potui. Cùm loca notis cliro- l nologicis destifuuntur nihilque in c Auctorum verbis occurrit unde vc- t rus rci gestse annus crui possil ni- t hil adnotare malui quiim annum i divinando apponcre. Tempora per i Christi annos designandi nondum 1 in Galliis usus invaliierat per septem priora sœcula Scriptores re- < gnorurn ànnos adnotare satis habebant. Christi anni eu m cujusque regni initio facile componuntur sed ros ad res sub regni annis gesta. t rertà aptare difficillimum est. Caiisam accipe Res exemph causa, mense Julio regnare cœ périt, primus luijus regni annus curret usque yd mensem Julium anni seifuentis et sic res quse primo hujiis Regis anno gesta narratur ad duos Christi annos referri poterit id est ad annum in quo primus regni annus inceperit et ad eum in quo primus iste annus desierit. Regnorum igitur anni ad I ncarnationii annos certo accommodari nequeunt nisi simul ducant initium nec mirum roider i débet si qtue ad quemdam annum ab aliis referantur anno IL J’ai promis de marquer à la mar- J ge les années de J. C. à côté des

ann< 

faits rapportés par les Auteurs et je Rou l’ai fait autant que je l’ai pu. Quand les endroits sont dénués de notes chronologiques et qu’il n’y a rien dans le texte qui puisse faire connoître la veritable année d’un tait, j’ai mieux aimé ne rien marquer que de mettre une année au hazard. Pendant les sept premiers siècles l’usage n’étoit pas encore établi dans les Gaules de compter par les années de J. C. les Auteurs marquoient seulement les années des règnes. On concilie aisément les années de J. C. avec le commencement de chaque rogne mais il est très-difticile de faire quadrer au juste les années de l’Incarna^ tion avec les faits rapportés sous les années des règnes. J’>i voici la raison un Roi, par exemple, aura commencé à régner au mois de Juillet la première année de ce règne courra jusqu’au mois de Juillet de l’année suivante ainsi un fait raconté sous la premiere année de ce Roi pourra être rapporté à deux aimées de J. C. c’esti à-dire, à celle où aura commencé la premiere année de ce règne et à celle l où cette première année aura fini. On ne peut donc ajuster sûrement les ani nées des règnes à celles de l’incar> nation à moins qu’elles ne commen-