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Page:Bourdic-Viot - Éloge de Montaigne, 1800.djvu/102

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si nous avons à regretter quelques réticences de Montaigne sur l’amitié qu’il avoit pour Mlle de Gournay, avec quelle abondance ne nous en dédommage-t-il pas en parlant de la Boétie ! quelle richesse d’expressions, même en accusant notre langue de manquer de vigueur, lorsqu’il veut décrire à son ami les mouvemens d’une âme qui se confond dans la sienne ! Laissons-le s’exprimer lui-même ; il ne peut être ni traduit ni suppléé.

« La vraie amitié dont je