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DE MONTAIGNE

nous tyrannisent et les passions qui nous subjuguent, il distingue l’homme dégradé ou perfectionné par les institutions sociales. Après nous avoir appris à nous connoître, il nous fait envisager nos dévoirs ; et nous prouvant que notre fidélité à les remplir, est la mesure de notre félicité, il nous mène par l’amour de nous-mêmes à l’amour de la vertu. Qu’elle est intéressante sous son pinceau ! Une pente douce et fleurie nous conduit à son sanctuaire ; là, placée sur