Page:Bourdic-Viot - Éloge de Montaigne, 1800.djvu/30

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
22
ÉLOGE

un trône simple et modeste, elle attire ses adorateurs, leur communique la paix qui règne dans son ame, et la gaieté touchante qui rayonne dans ses yeux. Des nœuds de fleurs sont la chaîne qu’elle leur présente ; ils préfèrent son esclavage à la liberté : les moralistes qui nous ont montré la vertu sous de pareilles images, en ont pris le modèle dans Montaigne.

« La vertu, dit-il, n’est pas, comme veulent le faire croire ceux qui ne l’ont pas hantée, plantée