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BARBEY D’AUREVILLY[1]
Les deux cahiers de notes intimes auxquels M. Barbey d’Aurevilly a donné le titre de Memoranda se rapportent à l’époque de sa vie d’écrivain qui fut la plus féconde en œuvres. N’est-ce pas aux environs de ces années-là, entre 1850 et 1860, que la Vieille Maîtresse successivement et l’Ensorcelée et les Ricochets de conversation, — devenus dans les Diaboliques, après coup, le Dessous de cartes d’une partie de whist, — furent publiés, romans extraordinaires, mais dont la vive originalité éclate aujourd’hui seulement à tous les yeux ? Alors aussi se multipliaient d’innombrables articles de critique. M. d’Aurevilly donnait chaque semaine au journal le Pays une étude littéraire sur un des livres parus de la veille. Ces études ont été réunies en plusieurs volumes. — Les séries s’en continuent sous la désignation : les Œuvres
- ↑ À propos de la réimpression des Memoranda (1883).