Page:Bourget - Laurence Albani, Plon-Nourrit.djvu/26

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lui a appris à peindre, elle nous rapporte autant d’argent et plus que si elle bêchait, sarclait et labourait, comme la Marie-Louise et la maman… »

– « Et quand les antiquaires de Toulon et d’Hyères qui les lui achètent en auront assez ? … » insista l’obstiné Marius. « Et puis, si elle ne jouait pas à la princesse, n’aurait-elle pas épousé déjà ce brave Pascal Couture, qui se fatiguera d’espérer ? … Et puis… Et puis… » – Visiblement, il hésitait… – « Et puis, qu’est-ce que tu veux ? Je n’aime pas ses manigances avec M. Pierre Libertat. »

– « Et si c’est lui qu’elle épouse ? … » dit le père.

– « Voyons, papa c’est impossible. »

– « À cause de sa fortune ? Justement parce qu’il est très riche, il n’a pas besoin que sa femme le soit aussi. »

– « Et sa famille ? »

– « La nôtre la vaut. Avant la Révolution,