souvent à la pire des barbaries, celle de la
vulgarité volontaire, les autres se dessèchent dans
les subtilités morbides, dans le byzantinisme
tourmenté, dans ce que renferme de puéril et de
servile à la fois l’excessive recherche. M. Leconte
de Lisle aura été un des rares producteurs de
notre âge chez qui réflexion et spontanéité,
critique et création se soient fait équilibre. C’est de
quoi expliquer comment il est estimé de tous
ceux qui ont regardé de près aux conditions de
naissance de l’œuvre d’art. C’est de quoi faire
comprendre aussi comment ses poèmes se
trouvent revêtir un charme singulier d’achèvement.
L’esthétique dont ils émanent n’est-elle pas une
des plus complètes qui se puissent imaginer,
puisqu’elle va de l’un à l’autre des deux pôle
de la pensée ?
Les deux hypothèses que nous avons reconnues au cœur de l’œuvre de M. Leconte de Lisle suffisent, pour quiconque a l’habitude de ces sortes