Page:Bourget - Pauvre petite !, 1887.djvu/20

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désenchantement absolu s’empara de tout son être, ce fut comme un malaise inexplicable, mais incessant.

Notre intimité, toujours croissante, fit qu’elle aima, dès le début, à se confier à moi, me faisant part de ses impressions les plus personnelles, me détaillant, avec une précision quelquefois gênante, toutes les circonstances qui consacrent à jamais l’union conjugale…

Moments précieux et décisifs de l’existence qui sont si souvent remplis d’angoisses, voire même de