Page:Bourget - Pauvre petite !, 1887.djvu/23

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Tout ce troublant ensemble se déroulait en ma mémoire… j’étais mariée… du moins pour le monde !

Mais quand ce rêve d’un jour s’envole et que la nuit descend… quelle chute !

J’étais seule dans ma chambre, et tout en repassant en moi-même cette journée, je ne m’apercevais pas que les heures continuaient à se succéder… quand j’entendis ma porte s’ouvrir, et mon mari parut…

— Louise, arrête-toi, m’écriai-je, je ne sais vraiment si je puis continuer à t’entendre.