Page:Bourget - Pauvre petite !, 1887.djvu/55

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— Il ne t’aime pas ? Jules ne t’aime pas ? insistai-je.

— Non. Oh ! si tu savais ce que je souffre !

— Tu souffres, Louise ? et c’est par Jules ? moi qui le croyais si bon, me suis-je trompée à ce point !

— Oh ! si tu savais, répétait-elle.

— Je me figurais que Jules satisfaisait à tous tes caprices, qu’il approuvait tes moindres actes, tes moindres désirs ?… Dis-moi, n’est-il plus à tes pieds comme autrefois, ou, du moins, comme je le croyais ?…