Page:Bournon - Anna Rose-Tree.djvu/350

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nes-filles qui me plaiſoient, faiſois-je plus d’honneur au nom reſpectable que je portois alors. Je fais le plus grand cas de ton amitié ; mais, je t’en conjure, ne cherche pas à troubler ma félicité. Tous mes jours ſe paſſent ſans aucune inquiétude ſur l’avenir, le préſent me charme, & j’ai preſque oublié le paſſé ; voilà mon ſort, crois-tu que je voudrois le changer ? Non, certes, mon Ami, ma place eſt pour toujours marquée dans les bras de ma chère Peggi ; convaincu qu’il n’en eſt pas de plus agréable, je m’applaudis ſans ceſſe d’y avoir été admis. Sois donc abſolument certain que tes ſermons ne changeroient rien à l’ordre des choſes, tu affligerois ton Ami ſans le convertir. Adieu, Auguſtin, mets la ſévérité de côté, & mon attachement pour toi ſera toujours le même.

Edward Stanhope.

De the Litthe-Hill, ce … 17