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Page:Boursault - Théâtre, tome second, Compagnie des Libraires, 1746.djvu/215

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LE COMTE DE NEWCASTLE.|c}}
Seigneur, je crois le voir paraître :
Laissez-moi de son coeur pénétrer les secrets.
Pour remplir vos désirs je vous suivrai de près. [205]


Scène III.


LE COMTE DE NEWCASTLE, LE COMTE DE MORRAY.

LE COMTE DE NEWCASTLE.

Hé bien, Seigneur?

LE COMTE DE MORRAY.

Souffrez que mon Coeur se déploie
Et que j'étale ici la grandeur de ma joie.
Rien ne s'oppose plus au succès de mes feux :
Mon plus grand ennemi met le comble à mes voeux
À l'hymen où j'aspire une voie est ouverte : [210]
Et mon rival lui-même aide à hâter sa perte.
Un sincère témoin de tout ce qu'il a dit,
En va faire à la Reine un fidèle récit.
Nous triomphons.

LE COMTE DE NEWCASTLE.