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nous sommes, et centralisateurs nous resterons. »

Sublime entêtement, qui mérite de passer à la postérité, au même titre que celui de notre légendaire Pandore !  !

Quelle étude pourrait mieux prouver l’inanité d’un pareil raisonnement, que celle du développement politique des Français d’Amérique !

Lord Dufferin, qui aimait sincèrement les Canadiens-Français, disait d’eux : « Qu’en droit parlementaire et dans la libre pratique de leurs institutions, ils étaient supérieurs à leurs concitoyens d’origine anglaise. »

Que si, mon cher de Coubertin, ces paroles vous laissaient incrédule, je vous conseillerais de parcourir, entre beaucoup d’autres ouvrages, l’histoire des Canadiens-Français de 1840 à 1867.

Vous y constateriez à quel point notre tempérament national est capable de développer