Page:Bouthillier-Chavigny - Justice aux Canadiens-Français, 1890.djvu/38

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 28 —

part de poitrines canadiennes s’offrent à leurs coups !

La lutte est sanglante, mais la victoire se range, enfin, du côté de la loyauté et de la fidélité à la foi jurée.

Les confédérés reculent ; Québec est sauvée ; une fois de plus la croix de Saint-Georges règne en maîtresse sur le champ de bataille, et c’est aux Canadiens-Français, à la parole entraînante d’un évêque catholique, Monseigneur Briand, qu’elle en est redevable.

En 1812, une lutte nouvelle s’engage entre l’Angleterre et les États-Unis ; le Canada est de nouveau menacé.

Monseigneur Briand est mort, qu’importe ? un autre évêque l’a remplacé sur le trône épiscopal de Québec. Écoutez les belles paroles que l’auguste prélat, Monseigneur Plessis, adressait aux Canadiens, à l’approche du danger !

« …Après un aussi brillant succès, que ne devez-vous pas espérer, nos très