ritoires, vous méconnaissez l’œuvre admirable de colonisation poursuivie, de tout temps, par le clergé canadien.
Vous n’avez pas eu, mon cher de Coubertin, le temps de parcourir notre " Far West " mais il est impossible que vous n’ayez pas entendu mentionner le nom de quelques-uns de ces prêtres-colons, disséminés, un peu partout, sur notre immense territoire, et qui sont les plus illustres pionniers de la colonisation canadienne.
Comment se fait-il, alors, que les mots ne se soient pas pressés sous votre plume, pour exalter leurs admirables travaux ?
Il eût fallu, pour cela, admettre que l’œuvre du clergé canadien n’a pas d’égale dans le monde, et vous ne le pouviez pas.
Laissez-moi donc vous rappeler que, bien avant le curé Labelle, ses prédécesseurs dans la maison de Dieu avaient conduit les Canadiens à la conquête des fertiles contrées de l’ouest.