Page:Boutmy, Jouin - Protocols des Sages de Sion - Revue int. soc. secretes, 1920.djvu/110

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des lacunes du régime et des aspirations de nos sujets. Nous répondrons à tout ce qui sera soumis à notre examen soit par une acceptation, soit par une réfutation explicite, qui démontrera au rapporteur sa courte vue.

06 Une fois le gouvernement bien organisé, sous notre régime, non du côté policier, mais au point de vue social, toute sédition fera l’effet de l’aboiement d’un roquet contre un éléphant. Les mesures policières enveniment le mal et multiplient les séditions, tandis que les répressions sociales y mettront fin. Le roquet n’aboie contre l’éléphant que tant qu’il ne se rend pas compte de sa force et de sa masse ; mais il suffit de l’en avertir une bonne fois pour qu’il se mette à remuer la queue en allant se cacher dans les buissons dès qu’il aperçoit l’éléphant

07 Nous enlèverons toute auréole de bravoure aux crimes politiques. Pour cela, nous ferons asseoir ceux qui les auront commis sur le même banc que les voleurs, les assassins et autres odieux et vils criminels ; alors l’opinion publique ne fera plus de différence entre le crime politique et le honteux attentat vulgaire ; elle les stigmatisera l’un et l’autre avec un égal mépris.

Nous nous sommes efforcés d’empêcher les goyim d’employer ce système de lutte contre les émeutes ; c’est pourquoi au moyen de le presse et de discours nous avons tâché de répandre l’idée de la nécessité de châtiments exemplaires spéciaux pour les séditieux, en même temps que nous faisions de la réclame au soi-disant martyre du salut public. Une telle réclame a multiplié le nombre