Page:Boutmy, Jouin - Protocols des Sages de Sion - Revue int. soc. secretes, 1920.djvu/131

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clysme politique. Vous tous, messieurs, ici présents, qui êtes économistes, veuillez peser toute la portée d’une pareille combinaison.

La suprématie de notre Super-gouvernement ira grandissant ; on le considérera comme le protecteur, l’introducteur et le rémunérateur du libérarisme.

02 L’aristocratie, en tant que force politique, est morte, nous n’avons pas à nous en préoccuper ; en tant que propriétaire de biens fonciers elle nous est nuisible, parce que ses ressources lui assurent l’indépendance et lui donnent la possibilité de retenir entre ses mains cette propriété foncière que nous devons faire passer tout entière aux mains de notre peuple. A ce dernier, nous commençons déjà à enseigner l’agriculture, pour laquelle il n’avait eu jusqu’ici aucune aptitude, toutes ses capacités ayant été utilisées par nous pour le commerce ou la commission, c’est-à-dire la spéculation et toutes les occupations devant servir à ruiner les goyim pour en faire des esclaves. Lorsque, avec le concours des établissements de crédit foncier, toutes les terres des nobles et des paysans passeront entre nos mains, ils devront alors travailler pour être nourris par nous, parce que personne ne leur vendra leurs produits agricoles, comme cela eut lieu au temps de Salomon. Nous les nourrirons et les garderons pour le travail, comme des animaux et des bêtes de somme. Quand nous régnerons, le droit qu’a tout homme d’acheter et de vendre ne sera pas accordé aux goyim. Pour y arriver le meilleur moyen est de déposséder l’aristocratie de ses terres ; on pourra ensuite en faire autant avec les paysans. Le procédé le plus efficace à employer pour la réussite de ce plan est d’augmenter les taxes et les impôts fonciers, autrement dit d’être créanciers de la terre.