Page:Boutmy, Jouin - Protocols des Sages de Sion - Revue int. soc. secretes, 1920.djvu/136

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

02 Bientôt s’écroulera la balance des constitutions modernes, parce qu’au moment de sa construction, nous en avons faussé le mécanisme, de sorte que les plateaux penchant sans cesse de côté et d’autre devaient finir par user le fléau. Les goyim s’imaginaient l’avoir fabriqué solidement et s’attendaient toujours à la voir trouver son équilibre. Mais aux yeux du peuple, les souverains sont éclipsés par leurs représentants qui font des folies, entraînés qu’ils sont par leur pouvoir irresponsable et sans contrôle. Ils se rendent compte cependant qu’ils ne doivent ce pouvoir qu’à la terreur qui, existe dans les palais. Ayant pour le peuple un sentiment de crainte, les souverains ne peuvent pénétrer dans son sein pour s’entendre avec lui, comme autrefois, et s’appuyer sur lui pour se protéger contre les usurpateurs du pouvoir. Le pouvoir clairvoyant des souverains et le pouvoir aveugle du peuple, une fois séparés par nous, ont perdu toute importance et sont aussi impuissants isolément que l’est un aveugle sans son bâton.

03 Afin de pousser les ambitieux à abuser du pouvoir, nous avons dressé ces deux forces l’une contre l’autre, en développant leurs tendances libérales vers l’indépendance. Nous avons provoqué toutes sortes d’initiatives dans ce sens ; nous avons mis des armes aux mains de tous les partis, et nous avons fait du pouvoir la cible de toutes les ambitions. Nous avons transformé les États en arènes pour l’émeute.