Page:Boutmy, Jouin - Protocols des Sages de Sion - Revue int. soc. secretes, 1920.djvu/142

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potisme, voilà ce qui nous assure l’invulnérabilité. Les goyim supportent et tolèrent de la part de leurs premiers ministres — dictateurs actuels, dressés par nous, des abus pour le moindre desquels ils auraient décapité une vingtaine de rois.

20 Et tout cela parce que nos agents les persuadent que les préjudices portés à l’État sont propres à leur valoir un bonheur international, la fraternité des peuples, la solidarité et l’égalité des droits. (On ne leur dit pas, bien entendu, qu’une telle union de tous les peuples ne se réalisera que par notre Pouvoir, sous notre Gouvernement international.) Et voilà que le peuple condamne les innocents, absout les coupables, rien que pour se convaincre qu’il est bien le maître de la situation. Rivalisant ainsi avec ses prédécesseurs au pouvoir, il détruit tout équilibre et crée partout le désordre.

21 Le mot « Liberté » met en conflit l’humanité avec toutes les puissances, même avec celles de Dieu et de la nature. C’est pourquoi, à notre avènement au pouvoir, nous devrons effacer le mot même de « Liberté » du vocabulaire humain, comme étant le symbole de la force bestiale qui transforme les foules en fauves altérés de sang. Il est vrai, cependant, qu’une fois rassasiés de sang les fauves s’endorment et qu’il est facile alors de les enchaîner, tandis que si on ne leur donne pas de sang ils ne dorment pas et se débattent.