Page:Boutmy, Jouin - Protocols des Sages de Sion - Revue int. soc. secretes, 1920.djvu/39

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qui ne deviendraient pas dictateurs s’ils le pouvaient, et bien rares sont ceux qui ne seraient prêts à sacrifier le bien général à des avantages personnels.

03 Qu’est-ce qui a contenu et dirigé ces bêtes de proie qu’on appelle les hommes ? Aux premières époques de la vie sociale, ils se sont soumis à la force aveugle et brutale, ensuite à la loi qui, elle aussi, est une force, mais une force masquée. J’en conclus que, par la loi de la nature, le droit réside dans la force.

04 La liberté politique est une idée, mais non une réalité ; il faut savoir appliquer cette idée quand il est nécessaire d’attirer, au moyen d’un appât idéaliste les forces populaires à son parti, si celui-ci a décidé d’abattre un parti gouvernemental. Cette tâche se trouve facilitée lorsque l’adversaire est pénétré de l’idée de liberté ou de libéralisme et s’il perd de sa force pour cette idée ; c’est par là que triomphera notre système : en vertu de la loi de la vie, les rênes du gouvernement, à peine relâchées, sont aussitôt saisies par d’autres mains, étant donné que la force aveugle du peuple ne peut exister un jour sans chef et que le nouveau pouvoir ne fait que remplacer l’ancien, affaibli par le libéralisme.

05 De nos jours la puissance de l’or — c’est-à-dire la nôtre — a remplacé le pouvoir des gouvernements libéraux.