Page:Boutmy, Jouin - Protocols des Sages de Sion - Revue int. soc. secretes, 1920.djvu/48

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habile ! Avec quelle magistrale audace le tour a été joué ! » Nous comptons attirer imperceptiblement toutes les nations à la construction d’une nouvelle Œuvre dont nous projetons le plan et qui comporte la décomposition de l’ordre existant que nous remplacerons par notre règne et ses lois. C’est pour cette raison qu’il faut nous assurer du concours ce cette force qu’est le « je m’en foutisme » de nos agents, les modernes « Premiers » de tous les pays ; c’est cette force-là qui anéantira tous les obstacles sur notre chemin.

03 Quand nous aurons fait notre coup d’État nous dirons aux peuples : « Tout allait très mal pour vous ; vous êtes tous exténués de souffrance. Nous allons supprimer la cause de tous vos tourments, à savoir les nationalités, les frontières et la diversité des monnaies. Certes, ne comprenant pas nos motifs, vous êtes libres de ne pas nous jurer obéissance, mais pouvez -vous le faire avec justice, si vous le faites avant d’avoir examiné ce que nous vous offrons ? » — Alors ils nous porteront en triomphe sur leurs épaules, dans un élan unanime d’espérances. Le vote — dont nous ferons l’instrument de notre avènement, en y accoutumant jusqu’aux plus humbles parmi les hommes, par l’organisation partout où c’est possible, de groupements et d’associations — jouera une dernière fois son rôle, nous rendant un dernier service : la confirmation de nos lois.