Page:Boutmy, Jouin - Protocols des Sages de Sion - Revue int. soc. secretes, 1920.djvu/51

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main tient les débris de partisautrefois puissants, brisés par nous ; elle tient les ambitions démesurées, les ardentes convoitises, les vengeances impitoyables, les haines intenses, — c’est de nous qu’émane la terreur universelle.

06 Nous avons parmi nos agents — conscients et inconscients — des hommes de toutes les opinions : restaurateurs de monarchies, démagogues, socialistes, anarchistes, communistes, et toutes sortes d’utopistes. Nous les avons tous attelés à la besogne : chacun sape de son côté et s’efforce de renverser tout ce qui tient encore debout. Tous les États sont excédés par ces manœuvres ; ils cherchent la paix et sont prêts à tous les sacrifices pour l’obtenir. Mais nous ne leur accorderons ni paix ni trêve tant qu’ils n’auront pas reconnu notre Super gouvernement international ostensiblement et ne lui auront pas fait acte de soumission. Les peuples crient qu’il est nécessaire de résoudre la question sociale au moyen de l’internationalisme. Les divisions des partis nous les ont tous livrés, parce que pour mener une lutte de partis, il faut de l’argent et c’est nous qui avons l’argent.

07 Nous pourrions redouter une alliance de la force plus ou moins clairvoyante des gouvernants goyim avec la force aveugle du peuple, mais nous avons pris toutes les mesures possibles contre pareille éventualité : nous avons élevé, entre ces deux forces, un mur solide de méfiance réciproque. Ainsi la force aveugle du peuple restera notre soutien et nous en serons les chefs, et nous l’orienterons vers notre but ; c’est pourquoi nos agents s’infiltreront dans le sein même du peuple.