tante dont il importe de connaitre la proportion. Le procédé de Péligot fournira donc des résultats utiles.
On traite le blé récemment moulu par l’acide sulfurique à 6 équivalents d’eau (préparé en ajoutant, à 100 parties d’acide sulfurique ordinaire, 91,8 parties d’eau en poids). Le mélange est abandonné, à la température ordinaire, pendant vingt-quatre heures, puis il est porté pendant quelque temps à une température voisine de celle de l’ébullition de l’eau. Tout est devenu soluble, à l’exception de la cellulose ; celle-ci est séparée par filtration et minutieux lavages à l’eau chaude, à la potasse caustique, à l’eau chaude de nouveau, à l’acide acétique faible, à l’eau froide, à l’alcool et à l’éther. Le squelette cellulosique est parfaitement respecté par ce traitement ; on s’en assure par l’examen microscopique : on retrouve non seulement la cellulose de l’enveloppe corticale, mais aussi celle de l’intérieur du grain.
Le résultat obtenu peut paraitre surprenant : la proportion de cette cellulose conventionnellement définie n’est que d’environ 2 p. 100. Le son lui-même n’en contient que de 7 à 9 p. 100.
Dosage des matières minérales. — Les matières minérales figurent dans le grain dans la proportion de 1,6 p. 100. Elles consistent principalement en phosphates. En voici la composition d’après Lawes et Gilbert :
Acide phosphorique |
49,68 | Chaux |
3,40 | |
Phosphate de fer |
2,36 | Chlore |
0,13 | |
Potasse |
29,35 | Silice |
2,47 | |
Soude |
1,12 | —— | ||
Magnésie |
10,70 | 99,21 |