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FARINE.

pain de farine M et les souris B une ration égale de pain de farine C ; on défalque chaque jour du poids de la ration donnée la veille le poids du pain que les souris ont laissé, et tous les deux jours on pèse chacun des deux lots de souris.

Au bout de quinze jours on renverse l’expérience : on nourrit les souris A au pain de farine C, et les souris B au pain de farine M. On a pratiqué encore deux autres renversements semblables de l’expérience.

Les résultats fournis par l’ensemble des quatre séries d’observations sont résumés dans le tableau suivant, où l’on a calculé, pour chaque période, le poids de pain que 100 grammes de souris, pesés au commencement de la période, ont consommé en moyenne par jour, et le poids moyen dont ces 100 grammes de souris ont augmenté pendant le même temps.

Consommation de pain et augmentation de poids moyennes de 100 grammes de souris en un jour.
1re fois. 2e fois.
Pain consommé. (Gr.) Variation de poids. (Gr.) Pain consommé. (Gr.) Variation de poids. (Gr.)
I. Souris A, pain M. 32,4 + 0,81 26,8 + 0,07
B, C. 26,1 - 0,07 26,0 - 0,06
II. Souris A, pain C. 29,7 + 0,32 28,6 + 0,07
B, M. 33,4 + 0,84 31,7 + 0,40

On voit que dans tous les cas les souris ont consommé plus de pain de farine de meules que de pain de farine de cylindres, et ont gagné moins de poids avec cette dernière alimentation. On voit aussi que la seconde fois les souris ont mangé moins de chaque pain