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Page:Boutroux - Les principes de l’analyse mathématique.djvu/467

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Les deux fonctions de et ayant des dérivées égales d’après (1), différent d’une quantité constante ; donc :

(2)

Toute fonction de solution de l’équation (1) satisfera à la [1] relation (2) (quel que soit pour une certaine valeur particulière de et réciproquement l’on vérifie immédiatement que toute fonction définie par la relation (2), (pour une valeur particulière quelconque de est solution de (1). Donc, conformément à la définition du no 472, nous dirons que la relation (2) nous donne l’intégrale générale de l’équation (1).


Remarque. — Si l’on se sert des notations introduites au no 452, on peut écrire la relation (2) sous la forme


484. Exemple. — L’équation a pour intégrales les fonctions définies par la relation

constante arbitraire),

ou, si l’on préfère,

constante arbitraire), d’où


485. Équation homogène. — On appelle ainsi une équation qui, par transformation algébrique, peut être mise sous la forme

(3)

le second membre étant une fonction connue du rapport On démontrera facilement que dans le cas où l’équation est mise sous forme polynomale, soit

  1. La relation (2) peut être regardée comme une relation implicite définissant comme fonction de