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Page:Boutroux - Les principes de l’analyse mathématique.djvu/502

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façon plus précise — construisant le rectangle appliqué à dont la seconde dimension est celle du rectangle défaillant ou excédent —, nous dirons que le rectangle est défaillant du rectangle dans le cas de la figure 173 et excédent du rectangle dans le cas de la figure 174.

522. — Proposons-nous alors la question suivante :

Construire un rectangle égal à un carré donné qui soit appliqué à un segment donné et qui soit défaillant d’un rectangle semblable à un rectangle donné.

Traduisons cet énoncé en langage algébrique en appelant la mesure de celle de l’aire du carré donné, la seconde dimension ( fig. 175) du rectangle appliqué et les mesures des dimensions du rectangle donné, auquel le petit rectangle doit être semblable. Nous devons avoir[1] j’en conclus que la mesure de est et que celle de est Ainsi le rectangle inconnu a pour mesure et l’équation qui la détermine est

(1)

et peuvent être des nombres positifs arbitraires.

La résolution géométrique de l’équation (1), je veux dire la détermination du côté inconnu (mesuré par peut facilement être déduite[2] du calcul géométrique des aires (no 515) lorsque est est égal à [en ce cas, doit être un carré et le rectangle inconnu est simplement assujetti à être égal à un carré donné et défaillant d’un carré]. Dans le cas général, Euclide résout le problème

  1. Par la notation j’entends « mesure de  ». cf. no 194.
  2. Cf. Zeuthen, Hist. des Math. dans l’antiq., trad. Mascart. p. 37; et suiv.